On se rappelle tous de ces matins d’école où la neige devenait une bonne excuse pour rester à la maison. Au Canada, où l’hiver dure plusieurs mois et recouvre des territoires immenses, il fait partie du quotidien et ouvre la voie à des expériences que l’on ne vit nulle part ailleurs. Voici notre tour d’horizon des incontournables, celles à ne pas manquer.
L’hiver au Canada : de décembre à mars


L’hiver au Canada commence quand la neige tient au sol, généralement entre fin novembre et début décembre, et il s’installe pour de bon jusqu’en mars. Parfois même jusqu’en avril dans les régions montagneuses. Historiquement, il a façonné les déplacements, l’architecture, l’alimentation, et même le rapport au temps… Bien avant les routes modernes, les rivières gelées servaient d’axes de circulation, et les maisons étaient pensées pour conserver la chaleur, avec des murs épais et peu d’ouvertures. Alors encore aujourd’hui, quand les températures chutent et que la neige s’installe, le pays ne ralentit pas, il s’organise. Voyager au Canada en hiver, c’est accepter une manière de vivre, même quand il fait « pas mal frette » dehors comme on dit au Québec…

Ce qui frappe d’abord, c’est la diversité des hivers selon les régions. Dans les Rocheuses canadiennes, autour de Banff, Lake Louise ou Jasper, le froid est sec, la neige très abondante, la lumière incroyable, et les montagnes omniprésentes. Les Rocheuses offrent alors des paysages absolument grandioses, avec des routes comme l’Icefields Parkway, longue de 230 kilomètres, bordée de lacs entièrement gelés.


À l’est, au Québec, l’hiver est plus urbain, plus habité aussi. On patine en ville, sur des patinoires de quartier, on traverse des villages ensevelis sous la neige, et on passe de la capitale à une forêt en moins d’une heure de route. Plus au nord, vers le Yukon, l’hiver prend une autre dimension avec des nuits très longues, des températures extrêmes, et ce ciel immense, proche du cercle polaire, qui s’illumine d’aurores boréales avec une régularité qui finirait presque par sembler normale…

L’hiver canadien permet aussi des expériences qu’aucune autre saison n’offre. Le traîneau à chiens suit des pistes forestières tracées depuis des générations, héritage direct des modes de déplacement des Premières Nations. Le patinage prend une dimension spectaculaire sur des lacs naturels ou des canaux gelés sur plusieurs kilomètres. Les randonnées en raquettes permettent de s’enfoncer dans des zones totalement silencieuses, là où aucun sentier n’existe l’été. Et lorsque la nuit tombe tôt, elle ne marque pas nécessairement la fin des journées, mais ouvre un autre temps, plus calme, plus lent, souvent passé à lever les yeux vers le ciel… L’hiver canadien est intense, parfois rude, mais absolument magique…
Le traîneau à chiens


Le traîneau à chiens incarne sans doute mieux que toute autre activité l’hiver canadien. Mais bien avant de devenir une expérience touristique, il s’agissait d’un véritable moyen de transport, utilisé pendant des siècles. Les peuples autochtones l’utilisaient déjà bien avant l’arrivée des colons, puis les trappeurs et les chercheurs d’or l’ont adopté à leur tour. Dans certaines régions du Nord, il reste encore aujourd’hui un mode de déplacement ponctuel, parfaitement adapté aux longues distances enneigées.
Les meilleures zones se situent là où l’hiver est stable et la neige bien accrochée : le Québec (Mauricie, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Laurentides), l’Alberta autour de Banff, Canmore ou Jasper, et le Yukon, sous les aurores boréales…

Avant de partir, on suit une formation express pour apprendre à guider l’attelage, à freiner, à anticiper les virages. Et très vite, une chose saute aux yeux : les chiens savent exactement ce qu’ils font, et surtout, ils adorent ça ! En pratique, les sorties à la demi-journée offrent une bonne première approche, mais on ne peut que conseiller aux plus aventureux les itinérances de deux ou trois jours. Le plus important reste surtout de choisir des structures à taille humaine, attentives au rythme et au bien-être des animaux. La sensation est absolument unique : avancer sans moteur, dans un silence presque total, porté uniquement par la meute… Magique !
Chez OOVATU, plusieurs de nos itinéraires propose cette fabuleuse expérience, chez des prestataires de confiance, découvrez-les ici : Aventures d’hiver, entre villes & nature ; L’essentiel de l’Est canadien, un hiver en Outaouais ou encore Expérience hivernale au Canada
Le patin à glace


Impossible de passer à côté de l’autre grand classique de l’hiver canadien : le patin à glace. À Montréal, la place des Arts reste l’un des endroits les plus agréables et les plus faciles d’accès, avec sa patinoire littéralement installée les tours du centre-ville. L’ambiance varie selon l’heure et la météo : certains soirs, des DJs accompagnent les tours de piste, et l’on fait volontiers une pause pour goûter une tire d’érable, ce sirop chaud versé sur la neige, un incontournable de la saison ici. Pas d’inquiétude pour les débutants, la plupart des patinoires proposent des chaises d’appui pour les premiers pas.
À environ deux heures de route, à Ottawa, le canal Rideau fait évidemment figure de référence. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, il se transforme en hiver, lorsque les conditions le permettent, en une immense patinoire de près de 8 kilomètres. Et puis, de l’autre côté du pays, dans les Rocheuses, le cadre devient absolument spectaculaire, en particulier à Lake Louise où le lac gelé s’ouvre chaque hiver devant le château Fairmont, incontestablement l’un des plus beaux du monde…

Et quand la glace est bien prise, le patinage laisse vite place au hockey. Sur les patinoires extérieures comme sur les lacs gelés, les parties s’improvisent, parfois entre inconnus, mais toujours avec beaucoup de sérieux. Si l’on n’a pas l’habitude, mieux vaut observer un peu avant de se lancer : les démarrages sont rapides, les arrêts nets, les dérapages impressionnants et le niveau généralement élevé…
Les aurores boréales


Quand la nuit tombe dès 16 h et qu’il fait déjà bien froid, autant aller jusqu’au bout de l’expérience. Si les aurores boréales figurent souvent sur nos bucket-lists, elles font partie de ces phénomènes que l’on ne programme jamais vraiment (même si les applications d’activité solaire donnent quelques indications). Sur place, on comprend vite qu’il faut surtout accepter d’attendre et sortir plusieurs soirs d’affilée.
Pour mettre toutes les chances de son côté, le Yukon reste la référence. Autour de Whitehorse, à moins de 300 kilomètres du cercle polaire, les nuits sont longues et le ciel devient très sombre dès que l’on quitte la ville. Entre septembre et mars, l’activité aurorale y est régulière, et il suffit souvent de prendre la route vers Haines Junction pour trouver un beau point d’observation, loin de toute lumière artificielle.

Il faut toutefois être conscient que partir dans le Yukon représente un certain budget. Les vols sont souvent chers (le mieux étant toutefois de passer quelques jours à Vancouver avant), les hébergements aussi, et les distances imposent souvent de louer un véhicule ou de passer par des sorties encadrées. Mais en échange, la beauté des observations, l’absence presque totale de pollution lumineuse et cette impression d’être loin de tout placent la région tout en haut de la liste.
L’itinéraire OOVATU parfait pour les observer : Voir les aurores boréales du Grand Nord
Les randonnées en raquettes


C’est sans doute l’une des meilleures façons d’explorer le Canada quand la neige recouvre tout. Au Québec, en particulier dans les Laurentides, en Mauricie ou dans les Cantons-de-l’Est, les parcs nationaux et régionaux entretiennent des sentiers dédiés absolument magnifiques pour profiter des forêts dans les meilleures conditions.
Dans les Rocheuses aussi, la raquette est de ces activités qui offrent des points de vues absolument exceptionnels. Autour de Lake Louise, d’Emerald Lake ou de Jasper, on marche au bord de lacs entièrement gelés, au milieu de sapins immenses, et face aux sommets enneigés. Les itinéraires sont bien balisés et restent accessibles, même sans grande expérience, à condition d’être correctement équipé.

Ce qu’on apprécie surtout, c’est le rythme beaucoup plus lent que les randonnées en raquette impose. On avance calmement, on s’arrête souvent, on observe les traces des animaux dans la neige, et on en aperçoit souvent… Une activité superbe qui offre une belle immersion dans la nature grandiose d’un pays qui l’est tout autant…
Pour préparer votre voyage d’hiver au Canada, rendez-vous sur OOVATU ou par téléphone au 01 83 77 70 07 et échangez avec nos conseillers spécialistes de la destination.
