Pour abreuver vos âmes voyageuses en ces temps de confinement, nous avons choisi de mettre chaque semaine à l’honneur une destination et de vous la faire vivre à travers la cuisine, le cinéma, la musique ou encore la littérature. Aujourd’hui, cap sur le Portugal… On déguste les divines pâtisseries des moines de Belém, on s’émeut au son des lamentations du fado et l’on parcourt la Lisbonne des grands hommes.

Le Portugal dans l’assiette

La recette : le Pastel de Nata, délice monastique

Pour 24 pastéis, préparation : 30 minutes
Cuisson : 20 minutes

• 11 jaunes d’oeufs
• 1L de lait
• 500g de sucre
• 125g de farine
• 1 zeste de citron
• 1 gousse de vanille
• 1 pincée de sel
• Pâte feuilletée
• Cannelle

Préchauffez votre four à 200°C et garnissez vos petits moules de pâte feuilletée. Dans une casserole, mélangez le sucre, la farine, la vanille et le lait, avec un zeste de citron et une pincée de sel. Faites cuire à feu doux en remuant lentement jusqu’à ce que la crème se détache de la spatule. Ôtez ensuite la préparation du feu et laissez refroidir quelques minutes avant d’incorporer les jaunes d’œufs et de mélanger de nouveau jusqu’à obtenir un rendu homogène. Versez la préparation dans les moules et faites cuire 20 minutes au four, ou plus si nécessaire. Les pastéis doivent être bien dorés, voire même avec des petites tâches noires à certains endroits. Une fois sortis du four, saupoudrez de cannelle et dégustez avec un bon café, comme à Lisbonne.

Ces œuvres qui nous rappellent le Portugal

La musique : le fado

Nul besoin de comprendre le portugais pour vibrer d’émotion à l’écoute du fado. Ce chant déchirant aux origines mystérieuses, interprété par des voix puissantes sur des cordes pincées, exprime cette mélancolie douce-amère qu’on appelle saudade. L’essence même du pays !

Le film : Les Amants du Tage, Henri Verneuil

Dans ce drame inspiré de Joseph Kessel, se joue la rencontre de deux exilés fuyant leur passé sur les bords du Tage. On suit les amants dans leur pérégrinations lisboètes avec en prime, l’apparition opportune de la grande Amália Rodrigues, qui nous gratifie de ses envolées lyriques.

Le livre : Lisbonne, Fernando Pessoa

Le plus grand auteur lusophone du XXe siècle raconte dans cet ouvrage les ors de la Ville Blanche. Pessoa, génie protéiforme, revêt ici les atours d’un guide touristique et accompagne le lecteur à travers les rues pavées de calçada et les murs ornés d’azulejos de la capitale portugaise.

 

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