Après avoir vécu en Chine continentale et insulaire, découvert le Japon, exploré le Cambodge, le Vietnam et le Myanmar, il restait une destination incontournable que – pour une raison peu claire – je ne souhaitais pas spécialement découvrir… Peut-être en avais-je trop entendu parler ? En avais-je une image déformée par le sur tourisme. J’imaginais un certain manque d’authenticité, des plages « pas si belles », des villes « sans charme particulier » et surtout des hordes de voyageurs qui cherchent du « pas cher » à tout prix. Je me suis enfin décidée à sauter le pas en juin 2025 par un concours de circonstances, et je pouvais difficilement rêver mieux. Je ne sais pas s’il s’avère juste que le pays est exceptionnel à l’année, ou si le fait de l’avoir parcouru en saison basse m’a permis d’en voir une palette de richesses dans des conditions exceptionnelles. Retour sur un premier voyage en Thaïlande, et certainement pas le dernier. 

Premiers pas à Bangkok

Dès l’arrivée à l’aéroport, tout s’enchaîne. Nous avons réservé 4 nuits dans une petite adresse que l’on recommande les yeux fermés : le Riva Surya. Les contrôles à l’immigration se font très vite, tout est fluide, le pick up à l’aéroport, la conduite jusqu’à la vieille ville (nous avons par chance raté l’heure de pointe, le traffic n’est pas si cata), le check in à l’hôtel… Il est tard et nous sommes fatiguées, par chance, l’hôtel est à quelques pas d’une kyrielle de petits restaurants, de bars à karaoke où se retrouvent les locaux (à cette période en tous cas). On a juste à sortir et faire notre choix qui se porte naturellement sur mon plat préféré qui rythmera tout mon séjour malgré la chaleur : la soupe Tom Kha Gai, au lait de coco et au poulet. On se balade un peu et on tombe sur un stand de Mango Sticky Rice, alors ce sera notre dessert.

Le lendemain, on petit-déjeune à l’hôtel puis on part à pied visiter le Grand Palais, et en chemin on s’imprègne de l’ambiance de la ville ; l’odeur est très particulière, chaude et étouffante, mais on s’y habitue vite. Cela me fait penser aux rues dans lesquelles j’ai grandi à Hainan, je ne suis pas dépaysée mais je suis émue, de retour en  enfance. Je m’arrête à un stand qui vend ce qui était mon petit-déjeuner préféré autrefois ; des petits bao vapeur fourrés à la crème aux oeufs.

Découverte du Grand Palais de Bangkok

Première belle surprise ; le Grand Palais est absolument magnifique. Il faut dépasser (sans vraiment les calculer) les « guides » qui essayent de vous dire que le Palais est fermé jusqu’à 16h, qu’on peut y aller que avec eux sinon on n’entrera pas, que si, que ça… Notre technique : « We are meeting our friends 🙂 » et là tout le monde nous laisse tranquille et on retrouve l’entrée principale qui est évidemment ouverte, et où l’on paie notre billet. Notez qu’il faut porter des vêtements qui couvrent les genoux et les épaules. En déambulant dans le domaine du Palais on est surprises de pouvoir marcher très allègrement, il n’y a pas grand monde, et on s’attarde sur les détails.

Mon amie est photographe et nous tombons amoureuses des mosaïques, des toits travaillés avec une telle précision, de la beauté architecturale que l’on croise où que l’on regarde. On rentre dans une salle complètement dorée qui recèle le Bouddha d’Emeraude, et on est époustouflées (photos interdites dans cette pièce). En marchant à travers les temples et jardins du palais, on se retrouve par endroits complètement seules (ou presque, il y a toujours un ou deux petits chats qui vous accompagnent à Bangkok). On s’assoit près d’un ventilo et un groupe de jeunes enfants en uniforme scolaire vient nous voir très enjoué. Ils se posent près de nous et nous interrogent dans un excellent anglais : Vous êtes là depuis combien de temps ? C’est très calme en ce moment, c’est cool que vous veniez. C’est quoi votre plat thaï préféré ? Il faut goûter les nouilles du nord. Vous aimez bien Bangkok ?

Wat Pho et son Bouddha géant

On part ensuite vers le Wat Pho qui se trouve à une dizaine de minutes de marche, et là encore il faut simplement dire aux « faux » guides calmement que vous retrouvez quelqu’un et le tour est joué ; ils n’insistent pas du tout. On entre au Wat Pho et je redoutais un peu cette découverte car dans ma tête c’était un étroit couloir bondé et une statue dorée… Je ne pouvais pas plus me tromper. C’est effectivement un couloir assez étroit, mais la statue du Bouddha géant couché, entièrement recouvert d’or, est tellement impressionnante. On est là dans le plus ancien temple bouddhiste de la capitale, et face à nous se trouve une immense statue longue de 46 mètres en parfait état. Les détails sont magnifiques, et surtout, on est à peine une dizaine de visiteurs à la découvrir. Pourtant nous ne nous sommes pas levées aux aurores.

Marché aux fleurs de Bangkok

On poursuit à pied avec la découverte du marché aux fleurs, qui se trouve à une vingtaine de minutes de marche du Wat Pho. Il commence à pleuviotter, rien de dramatique, on est en saison humide après tout. Là, sur la route, les odeurs s’intensifient, peut-être car on longe le fleuve. On arrive au marché, et on est là encore peut-être une dizaine de voyageurs étrangers à tout casser qui arpente les allées qui semblent pas encore pleinement éveillées. On admire les vendeurs construire des offrandes en fleurs oranges, qui sentent très bon.

On admire le ballet des livreurs qui déposent des énormes blocs de glace partout, qui échangent des mots forts entre eux, on voit les brochettes de poulet commencer à griller sur les flammes, les célèbres fruits du jacquier s’empiler… Et comme partout dans la ville, on admire ce chaos organisé, qui donne à Bangkok tout son charme. La ville est tellement intense mais pourtant si douce à mes yeux ; elle est pleine de contrastes et si elle semble cacophonique, c’est une cacophonie plus qu’agréable à mes oreilles, et surtout une cacophonie facile à comprendre et à naviguer. Elle oscille constamment entre traditions et modernité, « bordel » et ordre, dans un tableau de maître.

C’est tout pour le moment car nous partons pour les îles prendre un peu de soleil, mais un retour à Bangkok est prévu en fin de voyage pour en découvrir une toute autre facette. À retrouver plus bas dans cet article.

Où séjourner à Bangkok ?

  • Le Riva Surya est un condensé de charme thaï, récemment rénové. Sa piscine est généreuse et en plein-air, parfaite pour se reposer après une journée de balade. Le quartier est très agréable, on est à la fois au bord du Chao Phraya, idéal pour prendre le bateau, mais aussi à une vingtaine de minutes à pied du Wat Pho, du Grand Palais, d’un côté, puis des rues commerçantes animées de plein de stands de street foods, de centres de massages, de karaoké ou de live jam bars de l’autre.En basse saison, nous étions sur un budget d’environ 100€ la nuit pour deux personnes avec petit-déjeuner.

Découvrir le Riva Surya

Cap sur Koh Phangan

En juin, c’est la saison des pluies du côté de Phuket, Krabi et Koh Phi Phi. Nous avons naturellement choisi de découvrir les îles de l’autre côté, dans le golfe de Thaïlande. J’avais des à priori sur Koh Phangan complètement alimentés par les Full Moon Party et les voyageurs britanniques en nombre, mais j’avais le cœur ouvert.

Comment rejoindre Koh Phangan ?

Nous avons pris un vol Bangkok – Koh Samui (prévoir un budget, nous avons payé 260€ par personne), et une fois à Koh Samui, le transfert était organisé pour nous par le Santhiya Koh Phangan, qui nous avait été vivement conseillé. Ils nous ont récupéré à l’aéroport, conduit jusqu’à un ponton où nous avons embarqué à bord d’un petit bateau privatif pour faire la traversée jusqu’à l’hôtel qui se trouve dans une petite crique privative du nord-est de l’île. En chemin, le soleil est pleinement de sortie et on admire les rochers karstiques des baies défiler sous nos yeux.

On se rend aussi très vite compte que Koh Phangan est extrêmement verte, très luxuriante, c’est magnifique. En arrivant sur le ponton privé du Santhiya, on découvre le cadre de l’hôtel. Il est complètement enfouit dans la végétation et au bord d’une petite plage dorée. Première remarque : l’hôtel n’est pas du tout adapté aux personnes à mobilité réduite ni aux poussettes. Il est construit à flanc de colline, il y a énormément d’escaliers, de pentes, et notre chambre se trouve à une dizaine de minutes de marche du restaurant mais des petites voiturettes en bois passent tout le temps pour récupérer les voyageurs !

Koh Phangan, une invitation à la déconnexion

Les vues depuis le Santhiya sont magnifiques. Les photos ne mentent pas. Le cadre est extraordinaire et extrêmement ressourçant. L’hôtel en lui-même est super charmant, pensé tout en bois thaï sculpté, il a vraiment ce charme traditionnel que l’on adore. Nous avons une suite avec piscine privée, face à la mer. La chambre est grande, très fonctionnelle, et on nage en plein bonheur. Le petit-déjeuner au Santhiya est généreux et se savoure face à la mer. La piscine est aussi un régal – grande, rafraîchissante, magnifique. On se disait que l’on explorerait Koh Phangan, mais en vérité on se sent tellement bien à l’hôtel que nous n’avons pas fait grand chose. Si ce n’est descendre au petit village en contre bas qui s’appelle Pan Buri (5 minutes en navette, 35 minutes à pied mais il faut avoir le cœur accroché avec les montées et les descentes sous 35 degrés, 80% d’humidité, mais on l’a fait !). Au village, nous n’étions que quelques voyageurs encore une fois.

On mangeait dans des stands de street food (le premier à gauche, juste après le 7Eleven) tenus par des locaux, qui cuisinaient tout minute. Soupes, pad thaï, riz et porc sauté, délices à la coco ou à la mangue… On allait parfois se faire masser dans la multitude de spots vides destinés à ça, on pouvait se faire faire les ongles par des professionnelles, apprécier des jus de fruits frais et surtout profiter d’une très belle et longue plage de sable doux (la plage du Santhiya est privée mais plutôt rocailleuse et le bain n’était pas très agréable à cette période, seul « point faible » de l’hôtel en juin).

C’était des vraies vacances, l’ambiance était ressourçante, on entendait uniquement les sons de la nature, des insectes. On caressait les chiens et chats errants qui passaient par là, on vivait à un rythme doux. Nous n’étions pas habituées à faire des « vacances à la cool », et ça nous a fait le plus grand bien, même si parfois on se disait « mince, faudrait peut-être bouger un peu plus non? ». Nous avons pris le temps de bouquiner, de ralentir, et c’est vrai que ça fait un bien fou… Surtout dans cet hôtel de rêve et dans ce village qui était d’un calme rare – je pense. Notre expérience a été très influencée par l’absence de voyageurs en masse selon moi. Cela aurait eu une toute autre saveur autrement. Là, nous avons pu nous imprégener du charme véritable de la région. A tel point que nous n’avons rien découvert d’autre de Koh Phangan si ce n’est ce petit bout de terre préservé. Nous avons simplement profité du soleil tous les jours (des orages au large, mais rien sur nous).

Où séjourner à Koh Phangan?

  • Le Santhiya Resort & Spa Koh Phangan, évidemment. Pour toutes les raisons citées au-dessus, pour le service tout doux, pour l’environnement magnifique, pour le prix très doux en basse saison.

Découvrir le Santhiya Resort & Spa Koh Phangan

  • Nous n’y avons pas séjourné cependant nous sommes passés devant et l’avons visité : l’Anantara Rasananda Koh Phangan Villas est magnifique. Il se trouve sur la grande et belle plage de Thong Nai, voisine du Santhiya. Pour les voyageurs avec un plus grand budget, allez y !

Évasions sur Koh Tao

C’est l’étape que l’on attendait le plus car nous sommes amoureuses de la mer. Nous avons quittés le Santhiya en taxi et avons rejoint le ferry à Koh Phangan pour une traversée d’une heure et demie jusqu’à Koh Tao. Petit conseil, choisissez la compagnie Lomphraya qui dispose des bateaux les plus rapides. C’est un peu plus cher (environ 6€ de plus) mais ça vaut largement le coup, surtout pour les personnes qui ont le mal de mer comme nous. Petit conseil : le ciel était très gris lors de la traversée, nous n’avons pas été très assidue sur la crème solaire et avons attrapé l’unique coup de soleil du voyage.

En arrivant sur le ponton principal de Koh Tao, c’est une toute autre ambiance. Il est petit, rempli de représentants des hôtels qui crient le nom de leurs adresses en secouant des panneaux dans un joyeux folklore. À l’arrivée, on doit s’acquitter d’une taxe locale de 20 baht (en juin 2025) par personne, en cash. Puis on retrouve la navette qui nous mènera à notre premier hôtel : le Haadtien Beach Resort. Nous l’avons choisi pour une raison simple : il se trouve au bord de la plus belle plage de Koh Tao, et offre un accès direct à Shark Bay, un spot de snorkeling ultra réputé. À l’arrivée, l’hôtel a l’air d’avoir été récemment rénové, l’entrée est très jolie (avec des escaliers énormes et très inégaux donc attention), et le restaurant ouvert sur la plage donne envie de se poser avec une noix de coco à la main et admirer la baie.

La plage est sublime, il n’y a rien à dire, l’eau est bien plus turquoise qu’à Koh Phangan où elle était plutôt verte. Le check in n’est pas très fluide, et on nous emmène à notre petite villa en bois, au fond du domaine sur une petite colline. Bon, les premières impressions ne sont pas super : l’hôtel est sûrement encore en cours de rénovation car nous tombons sur une villa très désuette, où l’on ne peut même pas se doucher correctement puisque c’est une tête de douche fixe, qui doit mesurer 1m70 maximum et nous faisons 1m76. Mais pas grave, on est là pour le cadre après tout !

Snorkeling à Koh Tao

On enfile le maillot et on part au restaurant manger un bout (nous ne pouvons pas spécialement le conseiller si ce n’est pas pour la vue), puis on loue de l’équipement de snorkeling et on se met à l’eau. On longe les rochers et l’eau devient de plus en plus claire, la visibilité est bonne. Comme partout malheureusement, les coraux ne sont pas en très bon état, mais on admire beaucoup de poissons, notamment des poissons perroquet très impressionnants. Pas de chance aujourd’hui, nous ne verrons aucun requin, et aucune tortue qui sont des habitués du spot. Mais le snorkeling est agréable, l’eau est chaude, et on se rend compte de la chance que l’on a puisque des bateaux touristiques amarrent pour déposer des vingtaines de voyageurs au large pour découvrir le spot.

Le lendemain, on recommence. Toujours pas de requins, pas de tortues, mais d’autres poissons. Puis on s’arrête assez vite car nous avons le droit à notre première journée de pluie, et nous avons trop peur de rester au large sous la pluie quand l’eau devient plus foncée d’un coup avec les nuages et que l’ambiance change totalement. On rentre sur la plage et on admire la pluie à couvert, ça reste magnifique.

On quitte cet hôtel qui avait certes un emplacement de rêve, mais dont les infrastructures et le service laissent complètement à désirer, et on retrouve une toute petite structure dans les hauteurs d’un village. Le cadre est super verdoyant, rempli de moustiques, avec des vues magnifiques sur la mer. On descend découvrir le village de Saree et plusieurs autres dont je n’ai pas retenu le nom, et c’est plus qu’agréable car il règne vraiment une ambiance « à la cool »; les petits restaus se multiplient, les boutiques de maillots de bain, les shop de weed, les concept store jeunes et tendance, mais surtout les centres de plongée. Koh Tao est l’endroit rêvé pour passer ses diplômes de plongée semblerait-il. Dommage pour le temps, il pleut à nouveau, mais on s’installe sur une terrasse face à la longue plage de Saree et on admire le spectacle. On prend part à une session de peinture sur aquarelle, on fait un peu de shopping, on mange des soupes et des desserts bien sucrés, puis on rentre dans notre petit hôtel. Le lendemain, la mer est extrêmement agitée et le ciel est noir.

On avait prévu de sortir en bateau, mais on se ravise. À la place, on appelle un pick-up pour nous emmener vers la plage de Ao Leuk qu’on nous a conseillé à l’hôtel pour le snorkeling. On y est en une quinzaine de minutes. Notre chauffeur nous dépose en haut de la colline, et on descend à pied à travers un sentier jusqu’à la plage où se trouve un hôtel et deux/trois restaurants, ainsi qu’une maison tenue par une famille thaïe qui loue du matériel de snorkeling. (1000 baht de caution pour le matériel alors pensez à avoir du cash sur vous). La plage, on ne va pas se mentir, ne vend pas de rêve.

Rencontre avec les requins

La baie pourrait être très belle, mais elle est remplie de détritus, l’ambiance est un peu étrange, et le sable est rocailleux à souhait. En revanche, on installe la serviette, et dès que l’on glisse dans l’eau chaude, à peine le masque enfilé, je baisse la tête et je vois un premier requin de récif. D’emblée. Je suis surexcitée, c’est mon animal préféré. Là commence notre excellente sortie en snorkeling. On longe les rochers, les coraux jusqu’au large et on admire une richesse de poissons, quelques coraux encore colorés, une dizaine de petits requins de récif à pointe noire, et on oublie la notion du temps tant le spectacle est beau. On ne se rend pas compte tout de suite que l’on est très loin au final, et ce n’est que lorsque les nuages apparaissent plus noirs qu’auparavant et que en quelques minutes le courant se fait sentir, qu’on décide de faire demi tour et la nage retour n’est pas toute simple, on se prend quelques coraux contres les côtes et les mains, tout change très vite mais on croise encore trois bébés requins avant de retrouver le bord. On est émerveillées c’est génial !

On sort et on décide d’aller déjeuner dans un restaurant en bois perché. Le cadre est trop joli vu d’ici, on peut même voir les poissons depuis les hauteurs ! Après le déjeuner, on retourne faire une session de snorkeling une fois que la météo s’est calmée, puis on rappelle notre chauffeur pour retourner au centre-ville afin de se balader, et avoir de nouveau la pluie qui arrive. Quand les gros orages se font sentir, on rentre à l’hôtel et on admire la tempête depuis notre terrasse couverte en bois, en lisant un livre au rythme des éclairs et du tonnerre. Ce soir on ne sortira pas, l’orage va durer toute la nuit.

Le lendemain, c’est déjà l’heure de rentrer à Bangkok. C’est une longue journée de voyage qui nous attend ; un ferry de 2H environ jusqu’à Koh Samui, avec une mer légèrement agitée mais par chance les orages ont cessé. Un taxi du ponton de Koh Samui jusqu’à l’aéroport (organisé directement par la compagnie de ferry donc c’est vraiment facile), puis à l’aéroport de Samui le soleil est de sortie. Il fait extrêmement beau et très chaud, et l’aéroport a vraiment des airs de vacances. On mange une soupe en terrasse, on boit un soda bien frais dans les jardins, on regarde un peu les petites boutiques, puis on s’offre un massage des jambes. Nous sommes arrivées très en avance parce que c’était la seule chose qui nous arrangeait en termes d’horaires pour faire ferry + avion. Soudainement, le ciel devient noir, le vent souffle très fort, et on assiste à un énorme orage de nouveau. Notre avion ne peut pas décoller, nous avons 1H30 de retard au final et nous partons sous une pluie fine. Mais il y a quelque chose de très poétique dans ces averses tropicales. Le soleil est revenu dès que nous sommes parties.

Retour à la capitale, Bangkok

Où séjourner ?

Pour ce deuxième séjour à Bangkok, nous avons complètement changé de quartier et donc d’ambiance. Nous avons posé nos valises dans le quartier de Thong Lo, vers Siam, où l’on retrouve les grands buildings, des rooftop de luxe, des centres commerciaux spectaculaires mais aussi le métro aérien BTS qui permet de traverser la ville ultra facilement. C’est une zone animée, où malgré les grandes avenues, en se perdant dans les ruelles adjacentes on tombe sur des pépites en termes de boutiques indépendantes, de coffee shops à la mode ; il y a une vibe très jeune et fraîche. Nous avons séjourné dans un petit hôtel ,très sympa, qui s’appelle le IR-ON Sukumvit, mais pour les voyageurs en quête d’un service plus luxe et d’un cadre super charmant avec piscine, nous vous conseillons l’Anantara Siam Bangkok que nous avons pu visiter.

Bangkok est immense, et je pense sincèrement qu’on pourrait y rester un an sans pouvoir la découvrir pleinement. Nous avons fait le marché de Chatuchak qui est rempli de petites pépites, de très belle vaisselle, et évidemment des incontournables pour les touristes comme les pantalons éléphant, les petits souvenirs un peu kitch et les contrefaçons. Nous avons visité les centres commerciaux comme Siam Paragon, Siam Centre, EMQuartier, Icon Siam, MBK… Ils sont tellement immenses que ça peut être trop stimulant pour certains. Nous avons multiplié la cuisine de rue, avons découvert exploré à pied, en scooter et en métro. Avons rejoint le quartier de Ratachthewi où on s’est perdues dans des allées qui menaient à des centres d’art contemporain pensés par la jeunesse de Bangkok, à des cafés concept…

La maison de Jim Thompson, un incontournable de Bangkok

Non loin de là, en une dizaine de minutes à pied en longeant la rivière, nous avons rejoint la magnifique maison de Jim Thompson, un incontournable dans la capitale selon moi ! L’histoire de cet explorateur mystérieusement disparue est fascinante, et sa maison musée est magique. L’architecture complètement en bois, dans un jardin aux airs d’oasis en plein centre de Bangkok, est un must. La visite est obligatoirement guidée mais c’est enrichissant et les guides sont super cool. La maison est remplie d’objets de collectionneurs très beaux à voir et recèle de nombreux secrets. C’est une pause bienvenue dans l’agitation de Bangkok. Je ne peux que conseiller ! Le ticket s’achète directement sur place, c’est environ 5€, et dans mon groupe nous n’étions que 6 pour faire la visite.

En fin de journée à Bangkok nous avons eu tous les jours droit à un orage, ce qui rendait nos sorties en rooftop pour admirer la vue plus difficiles, mais c’est à faire au moins une fois lors d’un séjour ! Dans le quarteir de Thong Lo/Siam, il existe une kyrielle de rooftops, il ne vous reste plus qu’à choisir. Bangkok est étonnante et détonnante, c’est une capitale bouillonnante de vie qui a tant de choses à offrir. J’ai eu un coup de coeur tel que j’ai prolongé mon séjour de 10 jours réservés exclusivement à la découverte de la capitale. Je ferais un guide de mes bonnes adresses très bientôt.

Si vous souhaitez organiser votre premier voyage en Thaïlande, n’hésitez pas à contacter les conseillers OOVATU directement en ligne sur www.oovatu.com.