Depuis Athènes jusqu’au Péloponnèse, Sandrine, a pris part à un fabuleux périple qui lui a fait découvrir les plus beaux sites archéologiques et naturels de cette région préservée et trop souvent oubliée. Retour sur ce voyage dans le berceau de la mythologie grecque.

Quel a été ton sentiment en découvrant pour la première fois le Péloponnèse ?

C’était une très belle surprise ! J’ai découvert des paysages que je ne m’attendais pas à voir en Grèce. La région est vallonnée, verdoyante et très fleurie, surtout au printemps. J’avais déjà eu l’occasion de visiter Rhodes et la Crète, mais je n’avais jamais vu le pays sous cet angle plus montagneux, absolument sublime. C’est une région qui diffère réellement des autres et qui invite à de longues balades et à se perdre dans la nature.

C’est également une région connue pour ses vestiges archéologiques… Quel site t’a le plus marqué ?

Sans hésiter, celui de Mistra. Il se visite en deux temps, ce qui est d’autant plus agréable car on peut faire une petite pause déjeuner et profiter de l’environnement à sa guise. La partie basse est composée de plusieurs églises et monastères tout en pierres, dont celui de la Pantanassa où vivent encore des religieuses orthodoxes. Ils sont très bien conservés, tandis que dans la ville haute, on découvre les ruines d’une ancienne forteresse byzantine, laissée à l’abandon dans les années 1950. Ici, le réel attrait pour moi est la vue époustouflante ! Le site domine les plaines, parsemées d’arbres typiquement méditerranéens et de petites maisons aux toits en tuiles rouges. C’est très apaisant, on prend le temps de respirer un grand coup et on profite simplement du panorama.

Ton hôtel préféré ?

J’ai eu un vrai coup de cœur pour le Kyrimai, point d’orgue ce circuit dans le Péloponnèse. C’est un petit hôtel établi dans d’anciennes demeures en pierre datant du XIXe siècle, posé au bord des eaux cristallines d’une baie reculée, à l’abri des masses de touristes. On retrouve vraiment ce côté charmant et authentique dans l’architecture évidemment, mais aussi dans les chambres qui sont toutes différentes les unes des autres et très chaleureuses. Au petit-déjeuner, on ne choisi pas ce que l’on mange, le personnel nous apporte les bonnes viennoiseries du jour, des fruits, différentes confitures maison, c’est un régal.

Le Kyrimai

Qu’as-tu pensé de la cuisine grecque justement ?

La moindre des choses que l’on puisse dire c’est que les Grecs maîtrisent l’art de la cuisine et des bons produits. Tout est très frais. Ils ont réussi à me faire aimer des choses que je n’apprécie pas d’habitude, comme le tzatziki. À table, il y a toujours une ambiance conviviale car ils ont cette culture « family style », on partage plusieurs mezzé, du caviar d’aubergines, du ktipiti, des feuilles de vigne farcies, du poulpe à l’huile d’olive… Sans oublier l’incontournable salade grecque, simple mais délicieuse. En Grèce, les tomates ont encore ce vrai goût de plus en plus difficile à trouver, ça fait un bien fou !

 

À quel type de voyageurs conseillerais-tu la région ?

Les amoureux d’archéologie et d’histoire seront tout de suite conquis par ce que le Péloponnèse a à offrir. Il ne faut pas oublier que c’est le berceau de la mythologie grecque ! Les couples ou les familles avec des adolescents pourront coupler visites culturelles, balades dans la nature et séjour en bord de mer, ce qui est génial. On peut voir plusieurs facettes du pays en restant dans la même région. Je le conseille moins aux familles voyageant avec des enfants en bas âge à moins de séjourner dans un resort comme le Westin Costa Navarino qui propose de nombreuses activités au sein même de l’hôtel, car les distances sont tout de même assez longues.

Quelle est la meilleure façon de découvrir le Péloponnèse ?

Le mieux, c’est d’être indépendant et de louer une voiture pour faire le tour à son rythme. On peut ainsi faire des randonnées, des pique niques dans les hauteurs, prendre plus de temps sur un site que sur un autre, se reposer autant qu’on le souhaite dans des baies romantiques… En arrivant à Athènes en avion, on peut faire une pause deux jours pour visiter ses lieux mythiques comme l’Acropole et le quartier de la Plaka, puis prendre la route vers le Péloponnèse en toute sérénité. En chemin, il ne faut pas oublier de faire une courte halte au canal de Corinthe, qui est tout de même impressionnant à voir, surtout si on a la chance d’y être en même temps que le passage d’un bateau !