Où partir en décembre ? 5 destinations au soleil

Les pare-brises sont gelés le matin, il fait nuit avant l’heure du goûter… Pas de doute, l’hiver approche à grands pas, alors autant le devancer et filer vers des latitudes plus clémentes. Nous avons sélectionné pour vous 5 des meilleures destinations pour partir en décembre, faire le plein de chaleur, et rentrer tout bronzé pour le Nouvel An.

Le Costa Rica

Arenal, Monteverde et Manuel Antonio

Dans ce petit bout d’Amérique centrale, on réalise vite à quel point le paysage peut changer en quelques kilomètres. Autour de l’Arenal, la terre porte encore les traces des anciennes éruptions et les sources chaudes continuent de fumer. Du côté de Monteverde, c’est une ambiance complètement différente, presque mystérieuse, avec sa végétation qui retient la brume et ses sentiers d’où on lève les yeux pour espérer apercevoir le fameux quetzal…

Quand on redescend vers le Pacifique, c’est encore un tout nouveau décor, à croire qu’on a traversé une frontière. À Manuel Antonio, on se balade dans un parc incroyable, où les capucins n’hésitent pas à approcher, et tout au long de la côte, chaque village vit avec la mer à sa façon : pêche au lever du jour, petites adresses cachées près de la plage, ou longues fins d’après-midi où le soleil ne semble jamais vouloir se coucher.

La péninsule de Nicoya et l’Osa

La péninsule de Nicoya intrigue toujours autant, et on comprend vite pourquoi elle fait partie des Blue Zones : les habitants prennent leur temps, les repas sont simples mais savoureux, et les journées se déroulent sans urgence, dans l’esprit de cette pura vida qu’on leur envie tant… Plus au sud, l’Osa reste le meilleur endroit pour mesurer la richesse du pays. Les guides repèrent un ara rouge avant qu’on n’ait eu le temps de tourner la tête, connaissent les coins préférés des paresseux, et mènent à des rencontres inoubliables avec les tapirs et les toucans. On y voit une concentration d’espèces qu’on ne retrouve presque nulle part ailleurs en Amérique centrale.

Combien de temps faut-il pour visiter le Costa Rica ?

Pour profiter pleinement du pays, que l’on soit en couple ou en famille, rien ne vaut un road trip. 10 à 14 jours permettent déjà de faire une belle boucle, avec un crochet par Tortuguero avant de rejoindre l’intérieur puis la côte pacifique. Les distances restent raisonnables, on prend rapidement ses marques sur la route, et on apprend au passage à reconnaître quelques animaux que l’on n’avait jusque-là vus que dans les livres… Chez Oovatu, c’est un pays qui nous tient particulièrement à cœur, et qu’on aime faire découvrir, et redécouvrir, à travers des parcours créés sur mesure.

Fun fact : Le Costa Rica n’a plus d’armée depuis 1948.

Quand partir : De décembre à avril, pendant la saison sèche.

Durée idéale : au moins 10 jours pour avoir le temps de faire une belle boucle

Le must dans l’assiette : des ceviches bien frais et des fruits tropicaux (papaye, guanábana, ananas…)

Découvrez tous nos séjours au Costa Rica

La République dominicaine

Saint-Domingue, la capitale

On reste dans le bassin caribéen avec une autre pépite de la région : la République dominicaine. Avant de filer vers la mer, on passe par Saint-Domingue, première ville du « Nouveau Monde », où les premiers colons espagnols ont posé pied. Dans la Zona Colonial, on marche entre la cathédrale du XVIe siècle et ces ruelles où l’on peut encore comprendre les débuts de l’île.

L’est de la République Dominicaine : Punta Cana, Bahyahibe ou Bávaro

En rejoignant l’est, on découvre les longues plages de Punta Cana, Bayahibe ou Bávaro avec leur mer d’un bleu continu, parfaite pour les heures de baignade ou une sortie de plongée qui mène vers Saona. Le vent se lève parfois, juste assez pour sortir la voile de kite surf, avancer au-dessus d’une eau tout simplement incroyable, faite pour la glisse, où l’on distingue les herbiers et les bancs de poissons depuis la planche…

Le Nord de la République Dominicaine : Las Terrenas, Las Galeras et Samaná

Et puis au nord, c’est un tout autre visage de l’île. Autour de Las Terrenas et Las Galeras, on retrouve cette douceur si caractéristique de la région caribéenne, plus authentique, plus rurale aussi, où les villages vivent principalement de la pêche et de l’agriculture. À Samaná, on guette naturellement les baleines à bosse dès janvier ; on sent d’ailleurs que la baie vit autour de ces géantes de passage, comme si tout le monde attendait impatiemment leur retour.

Les terres de la République Dominicaine : parcs nationaux

En gagnant l’intérieur, les vallées de Constanza apportent une fraîcheur assez surprenante pour une île des tropiques. Les parcs nationaux ponctuent ces changements de paysages ; celui de Los Haitises, avec ses mogotes recouverts de forêt et ses mangroves, donne l’impression d’entrer dans un décor tiré d’un film ou d’un jeu vidéo, tandis que Jaragua offre un territoire plus sauvage, et même des sites précolombiens ! Au fil du voyage, on retrouve toujours cette ambiance dominicaine qu’on aime tant, avec des journées tranquilles, des baignades au soleil qui s’éternisent, et le soir un air de bachata qui s’échappe d’un bar en bord de route…

Fun fact : La baie de Samaná accueille chaque année plusieurs milliers de baleines à bosse venues mettre bas, l’un des plus grands rassemblements des Caraïbes.

Quand partir : De décembre à avril pour un temps sec et ensoleillé, avec mer calme sur la majorité des côtes.

Durée idéale : Une semaine

Le must dans l’assiette : un pescado frito les pieds dans le sable ou un sancocho bien chaud.

Découvrez tous nos séjours en République Dominicaine

Thaïlande : Krabi & Phuket

Krabi et ses îlots voisins

À Krabi, on est vite frappé par la façon dont les falaises s’élèvent juste derrière les plages. C’est un décor très caractéristique, très différent du reste du pays, et c’est ce qui fait que Railay reste l’un des coins les plus appréciés. On y accède uniquement en longtail, car la péninsule n’est pas reliée à la route, ce qui demande un peu d’organisation avec des enfants, mais beaucoup de familles disent que l’effort vaut la peine… Les îlots voisins, comme Koh Poda ou Koh Tub, situés à une dizaine de minutes de bateau, offrent de jolis spots pour nager sans aller trop loin, et les locaux connaissent les passages où la mer est la plus calme. Pour un couple, Krabi permet de trouver des coins assez tranquilles sans forcément s’isoler loin de tout.

Phuket

Il est vrai que Phuket a une réputation assez ambivalente, mais c’est normal : tout dépend vraiment du secteur. L’île est la plus grande de Thaïlande, reliée au continent par le pont Sarasin, ce qui facilite énormément les déplacements. Les voyageurs qui cherchent du calme évitent généralement la partie nord de Patong et se tournent vers Kata, Karon ou surtout les petites baies de la côte ouest, où l’ambiance est plus douce, avec de très beaux établissements.

Deux îles propices au snorkeling et aux découvertes

À Krabi comme à Phuket, on part faire un peu de snorkeling autour de Racha ou des îles Khai, des spots accessibles en une trentaine de minutes de bateau. On suit aussi les odeurs d’un marché de nuit pour goûter à tout, ou on s’essaie à un cours de cuisine qui permet enfin de comprendre comment on équilibre un curry sans le rendre brûlant. Le soir, les familles s’installent sur le sable pour profiter de la fraîcheur, les couples regardent le coucher de soleil, et au bout de deux ou trois jours, chacun a déjà ses petites habitudes…

Chez Oovatu, on aime cette zone parce qu’elle reste simple d’accès tout en offrant des atmosphères très différentes selon ce qu’on cherche. On y trouve des plages paradisiaques, des sorties variées, et d’excellents hôtels pour profiter d’un vrai séjour sur mesure.

Fun fact : Les célèbres falaises de Krabi sont composées de calcaire vieux de plus de 250 millions d’années, ce qui explique leur forme très verticale et la présence de nombreuses grottes visibles depuis la mer.

Quand partir : De décembre à mars, quand la météo est la plus stable et la mer généralement calme.

Durée idéale : Au moins une semaine, variable selon que l’on combine Krabi et Phuket ou que l’on se concentre sur un seul secteur.

Le must dans l’assiette : Tout ! Un curry jaune tout doux, un pad thai cuisiné à la minute sur les marchés, un poissons grillés le long de la plage, des mangues mûres…

Découvrez tous nos séjours en Thaïlande

Mexique : Yucatán

Autour de Tulum

Dans le Yucatán, ce qui surprend souvent, c’est ce contraste entre les longues plages de la côte caraïbe et l’intérieur des terres, beaucoup plus calme et chargé d’histoire. Autour de Tulum, la mer garde des nuances incroyables et les plages sont assez grandes, parfaites pour les groupes d’amis, les familles ou les couples avoir leur espaces à eux. Les cénotes sont l’une des vraies particularités de la région, de vraie ouvertures dans la jungle qui mènent à une eau douce et limpide, souvent très fraîche, idéales en milieu de journée lorsque le soleil commence à taper. Beaucoup se trouvent à seulement quelques minutes de route, ce qui facilite les sorties improvisées ; les enfants adorent y nager, et les couples y trouvent un cadre vraiment unique et typique du Mexique.

Sites mayas et Valladolid

En s’éloignant un peu de la côte, on rejoint des sites mayas qui valent vraiment le détour. Chichén Itzá, bien-sûr, reste le plus connu, comptez environ 2h de route depuis Tulum. Mais beaucoup de voyageurs préfèrent Uxmal, où l’on comprend bien l’ampleur de cette civilisation grâce à ses structures plus préservées. Valladolid, de son côté, apporte une ambiance très locale que l’on ne peut pas manquer, avec ses façades colorées et ses très bons restaurants où l’on goûte des plats yucatèques comme la cochinita pibil ou le panucho. 

Les activités à faire dans le Yucatán

Côté activités, on peut équilibrer entre baignades matinales, visite d’un site archéologique en début d’après-midi, découverte d’une hacienda ou balade dans la réserve de Sian Ka’an, où l’on croise parfois dauphins et tortues selon la saison. Le soir, on trouve toujours une belle ambiance dans les restaurants du bord de mer, mais on peut aussi profiter d’adresses plus tranquilles, parfaites pour les couples qui veulent éviter l’agitation ou pour les familles qui cherchent plus de calme.

Chez Oovatu, on aime le Yucatán pour son mélange de culture, de nature et de plages, et parce qu’on peut construire des itinéraires très différents selon les envies : voyage culturel, séjour farniente, ou un peu des deux…

Fun fact : La péninsule du Yucatán repose sur un vaste plateau de calcaire, ce qui explique la présence de milliers de cenotes interconnectés sous la surface.

Quand partir : De décembre à avril

Durée idéale : 8 à 12 jours pour combiner côte, cenotes et un ou deux sites mayas.

Le must dans l’assiette : une cochinita pibil cuite lentement et des tortillas fraîches…

Découvrez tous nos séjours au Mexique

Oman

Mascate, la capitale

L’arrivée à Oman donne déjà un bon aperçu du pays : tout change assez vite, et parfois de façon un peu brutale, entre la côte assez urbanisée autour de Mascate, les montagnes qui se dressent dès que l’on quitte la ville, et les zones désertiques plus loin. Autour de la capitale, les plages sont grandes, plutôt tranquilles, et la mer assez calme, ce qui rassure les familles. La ville en elle-même est étendue, mais une journée vous permettra de visiter les incontournables, dont le vieux souk de Mutrah et la corniche, surtout tôt le matin quand il ne fait pas encore trop chaud. La Grande Mosquée du Sultan Qaboos mérite elle aussi une visite, avec son immense lustre qui impressionnera toute la famille…

Le Djebel Akhdar et le désert

En prenant la route vers l’intérieur, on change vite d’ambiance. Le Djebel Akhdar, perché à plus de 2 000 mètres, reste l’un des endroits les plus emblématiques du pays et proposent des hôtels magnifiques avec des vues très impressionnantes sur les montagnes. Plus au sud, Wahiba Sands offre une vraie immersion dans le désert. Les dunes changent avec le vent, et l’expérience « campement » reste l’une des plus belles d’un voyage en terre omanaise : la nuit vous réserve un ciel étoilé parmi les plus purs au monde, sans aucune pollution lumineuse… Et sur la côte orientale, Ras Al Jinz vous permettra d’observer la course à la mer des tortues vertes, un spectacle tout simplement magique.

Oman reste un pays idéal pour un road trip en famille, les routes sont en excellent état et l’accueil toujours chaleureux. En revanche, les wadis comme Shab ou Bani Khalid, bien que superbes, demandent une marche parfois sous de fortes chaleurs. Il faut donc bien organiser sa journée, surtout si l’on voyage avec de jeunes enfants.

Fun fact : Oman possède l’un des plus vieux systèmes d’irrigation du monde, les aflaj, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Quand partir : D’octobre à avril, pour éviter la chaleur intense du reste de l’année.

Durée idéale : 8 à 12 jours pour combiner Mascate, montagnes du Hajar et désert.

Le must dans l’assiette : un poisson grillé à la omanaise, une halwa parfumée et des petits pains frais cuits sur plaque et des dattes locales pour le dessert !

Découvrir tous nos séjours à Oman

Les conseillers OOVATU vous accompagnent dans vos envies d’évasion et façonnent, selon vos préférences, un circuit sur mesure dans ces régions ensoleillées, en y intégrant les plages et les expériences qui vous inspirent. Rendez-vous sur le site OOVATU ou par téléphone au 01 83 77 70 07.

Les meilleurs parcs nationaux du Costa Rica

Au Costa Rica, la nature est une affaire qu’on prend très au sérieux. Près d’1/4 du territoire est protégé, un record pour un si petit pays. Dès les années 1970, le gouvernement a fait un choix audacieux pour l’époque : préserver plutôt qu’exploiter, un pari clairement réussi. Aujourd’hui, les forêts ont repoussé, les animaux se baladent librement, et les plages passent du sable noir des Caraïbes au sable blanc du Pacifique. On compte ici plus de 500 000 espèces, un chiffre assez fou pour un pays pas plus grand que la Suisse. Voici notre sélection des 5 plus beaux parcs nationaux du Costa Rica, avec quelques conseils pour en profiter pleinement. Un voyage que vous ne serez pas près d’oublier.

Parc national de Tortuguero

Le site de ponte de prédilection des tortues

Il ne s’appelle pas comme ça par hasard : tortuga veut dire « tortue », et c’est bien pour elles qu’on vient ici. Sur la côte caraïbe nord, Tortuguero est l’un des plus importants sites de ponte au monde pour les tortues vertes, mais on y croise aussi des tortues luths et imbriquées. Entre juillet et octobre, elles viennent par centaines pondre sur les longues plages de sable noir. Le spectacle est magnifique, à vivre de nuit en petit groupe, avec des guides spécialisés qui connaissent le parc comme leur poche et savent vous faire profiter du moment sans perturber les nouveau-nés dans leur course à la mer. Il faut dire qu’en moyenne, sur 1 000 bébés tortues, à peine une ou deux atteignent l’âge adulte. Les autres deviennent la proie des oiseaux ou des poissons avant même d’avoir rejoint le large. D’où l’importance du travail des guides et des associations locales, qui veillent tous les jours à protéger les nids et à sensibiliser les voyageurs.

Un parc de lagunes et forêt tropicale

Mais Tortuguero, ce n’est pas qu’une histoire de tortues. Ce parc, c’est plus de 76 000 hectares de lagunes et de forêt tropicale. Dans les arbres, on entend les singes hurleurs bien avant de les voir ; les paresseux dorment roulés en boule, et sur la berge, les iguanes font les fiers au soleil. Et si on a un peu de chance, en guettant bien sans faire de bruit, on peut apercevoir un lamantin pointer le bout de son nez. Le meilleur moment pour en profiter, comme dans tous les parcs du pays, c’est au petit matin. Une balade en bateau à ce moment-là reste l’une des plus belles expériences du Costa Rica. On peut aussi marcher le long de la plage (attention cependant, la baignade est interdite à cause des courants) ou grimper jusqu’au Cerro Tortuguero pour une vue incroyable sur la jungle et la mer caraïbe. Un incontournable, souvent le premier parc d’un voyage au pays de la pura vida.

Nos conseils pour visiter le parc national de Tortuguero

Comment y aller : depuis San José, comptez environ 3 h 30 de route jusqu’à La Pavona ou Caño Blanco, puis une heure de bateau. Il existe aussi des vols réguliers (30 min). Le plus pratique reste le transfert organisé. Dans les itinéraires OOVATU, un chauffeur vient vous chercher à votre hôtel à San José, vous montez ensuite à bord d’un bateau pour 1 ou 2 nuits dans le parc. Après, vous serez déposé à Guápiles, où vous récupérerez votre voiture de location pour poursuivre vers Arenal, sans faire d’aller-retour inutile.

Combien de jours : 2 nuits, c’est l’idéal pour explorer les canaux et la forêt tropicale et assister à une sortie nocturne sur la plage.

Quand partir : la saison sèche (février – avril) pour un peu plus de soleil ; pour la ponte des tortues, privilégiez juillet à octobre.

À savoir : Tortuguero est aussi l’un des endroits les plus arrosés du Costa Rica : il tombe plus de 5 000 mm de pluie par an (contre environ 1 500 mm à San José). C’est ce qui explique sa richesse incroyable en espèces végétales et animales… Mais aussi pourquoi on finit toujours par accepter d’être un peu mouillé.

Parc national du Volcan Arenal

Arenal, c’est d’abord le volcan. Celui qu’on imagine tout de suite quand on pense au Costa Rica, le plus célèbre aussi. C’est l’un des symboles du pays, endormi depuis 2010 après des décennies d’activité. Et quand on le découvre pour la première fois, on comprend vite pourquoi tout dans la région tourne autour de lui. Un parc national de 12 000 hectares de forêts, de vallées et d’anciennes coulées de lave. À ses pieds, on trouve le petit village de La Fortuna où il fait bon passer 1 ou 2 nuits pour profiter au maximum du parc, avec ses lodges, ses bains thermaux et ses sentiers qui filent vers la jungle d’un côté ou le volcan de l’autre. Et quand on se réveille face à ce géant un café à la main, avec les nuages qui passent lentement sur son sommet, ça fait toujours son petit effet…

Que voir dans le parc national du Volcan Arenal ?

On vient à Arenal pour marcher, observer les animaux et profiter de la nature sous toutes ses formes. Le sentier de la réserve Arenal 1968 permet de remonter sur les traces de la dernière grande éruption : on traverse la forêt, puis on débouche sur un champ de lave noire, avec une vue incroyable sur le volcan et le lac.

Tyrolienne et ponts suspendus

Et puis, la tyrolienne est un incontournable qui vous assure un joli coup d’adrénaline, tout comme les ponts suspendus du parc Mistico qui vous offrent une autre perspective, au-dessus de la cime des arbres. On y croise souvent des singes capucins, des colibris, et on entend le vent siffler dans la canopée. On peut tout à fait le faire en familles, les enfants adorent, même si la montée jusqu’à la tour d’observation leur plaît un peu moins…

Cascades et sources d’eau chaude…

Dans le village de La Fortuna, la cascade au creux de la jungle devrait réconcilier tout le monde, tout comme le lac Arenal, idéal pour une balade en kayak ou simplement pour admirer le volcan. Et puis il y a les sources d’eau chaude, alimentées par l’activité géothermique. On y va en fin de journée, quand le soleil tape un peu moins et que la température se rafraîchit… Difficile de faire mieux pour finir la journée. Et pour ceux qui veulent pousser un peu plus loin, le must reste la visite guidée de nuit : on avance dans la forêt, lampe frontale sur la tête, à l’écoute des grenouilles, des insectes et du bruissement de la jungle. Arenal de jour, c’est grandiose ; de nuit, c’est franchement incroyable.

Nos conseils pour visiter le parc national du Volcan Arenal

Combien de jours : 2 à 3 nuits pour profiter de toutes les activités sans trop courir.

Quand partir : la saison sèche (décembre à avril) offre les meilleures chances d’apercevoir le sommet dégagé, mais la saison « verte » (mai à novembre) vous donne un paysage plus luxuriant.

À savoir : la région abrite plus de 500 espèces d’oiseaux, dont le toucan à carène et le motmot.

Réserve de Monteverde

Un parc en altitude

À Monteverde, on a l’impression de changer de pays, surtout après Arenal, car on prend de l’altitude, et, sans qu’on s’en rende compte, la chaleur qui nous pesait pendant les balades autour du volcan laisse place à une brume bien accrochée. La forêt de nuages porte décidément bien son nom ici : on ne voit jamais bien loin, les arbres sont couverts de mousse, L’air est frais, plein d’odeurs d’humus et de fleurs, et tout semble un peu mystérieux… Le parc est lui aussi immense, près de 10 000 hectares de nature et une biodiversité impressionnante.

Que faire et voir à Monteverde ?

Observer la faune

C’est ici qu’on peut espérer apercevoir le fameux quetzal, très rare, mais aussi des singes capucins, des coatis ou des paresseux. Ceux qui préfèrent les coins plus tranquilles choisissent la réserve de Santa Elena ou celle de Curi-Cancha, souvent un peu moins fréquentées.

Monteverde Cloud Forest

Et puis il y a la Monteverde Cloud Forest, la plus connue, où l’on peut marcher des heures. Les ponts suspendus permettent de voir la forêt d’en haut, un mélange de vert qui donne un peu parfois le vertige. Là aussi, la tyrolienne traverse la canopée à pleine vitesse : l’expérience dure quelques secondes, mais l’adrénaline, elle, reste un peu plus longtemps. Rien à voir avec celle d’Arenal : ici, on vole entre les nuages, parfois sans même distinguer l’arrivée… C’est dire si c’est magique. Le soir, la forêt change complètement. La sortie de nuit fait partie des incontournables, les guides repèrent des grenouilles qu’on n’aurait jamais vues, et le silence n’est jamais total : ça gratte, ça chante, ça crisse…

Visiter les fermes de production de café

Monteverde, c’est aussi une région agricole où l’on produit l’un des meilleurs cafés du pays. Les fermes ouvrent leurs portes et on apprend comment les grains poussent, sèchent, torréfient… C’est un parc vraiment à part.

Nos conseils pour visiter Monteverde

Combien de jours : là aussi, 2 à 3 nuits ne sont pas de trop pour découvrir plusieurs réserves et faire quelques activités.

Quand partir : de décembre à avril pour un climat plus clément et dégagé, mais la brume et la pluie légère font partie du charme de Monteverde toute l’année.

À savoir : on y recense plus de 2 500 espèces de plantes, dont 400 variétés d’orchidées, et près de 100 espèces de mammifères.

Parc national de Corcovado

Un parc sauvage

Non, pas celui de Rio… Le Corcovado dont on parle est tout au sud du Costa Rica, sur la péninsule d’Osa, un bout de jungle bordé par le Pacifique. C’est l’un des coins les plus sauvages du pays, et certainement l’un des plus impressionnants : il couvre plus de 42 000 hectares de forêt tropicale, de rivières et de plages. National Geographic l’a surnommé « l’endroit le plus biologiquement intense de la planète », et une fois sur place, on comprend vite que ce n’était pas une exagération… Ici, tout grouille de vie. Les aras rouges volent par deux, les singes se balancent de branche en branche, et si on a beaucoup de chance (et un bon guide surtout), on peut même apercevoir un jaguar. Les guides connaissent le parc par cœur et repèrent en un clin d’œil ce que nous, on mettrait dix minutes à voir : un crabe violoniste sur la plage, un morpho bleu qui file entre deux arbres, un singe-écureuil dans les feuillages…

Comment accéder au parc national de Corcovado ?

C’est un sacré détour, mais qui en vaut la peine. On y accède à Corcovado depuis Drake Bay ou Puerto Jiménez, souvent en bateau, parfois à pied selon la saison et la marée. Les principales stations (La Sirena et San Pedrillo) servent de base pour les randonnées et l’observation des animaux. On dort dans de petits lodges au milieu de la végétation mais il faut vite oublier les grasses matinées ici : les réveils se font au son des aras ou des singes hurleurs (qui portent bien leur nom…). Les plages, elles, sont tout bonnement spectaculaires, longues, dorées, et complètement vides. Pas question de s’y baigner par contre, les courants sont violents, et les requins-marteaux, eux, bien réveillés. On s’y promène plutôt au coucher du soleil, quand la lumière devient orangée et qu’on profite de la plage rien que pour nous.

Nos conseils pour visiter le parc national de Corcovado

Combien de jours : pareil que pour les autres parcs, 2 ou 3 nuits.

Quand partir : de décembre à avril pour la saison sèche ; le reste de l’année, les pluies rendent certaines zones inaccessibles mais la forêt est à son apogée.

À savoir : Corcovado abrite plus de 2,5 % de la biodiversité mondiale sur un seul parc. On y compte 140 espèces de mammifères, 400 d’oiseaux et plus de 120 de reptiles et d’amphibiens, dont le très rare tapir de Baird et le jaguar, emblèmes du parc.

Parc national de Manuel Antonio

Le plus célèbre des parcs nationaux du Costa Rica

Last but not least, Manuel Antonio. C’est le plus petit des parcs nationaux du Costa Rica, mais aussi l’un des plus célèbres, et on comprend vite pourquoi. Tout semble réuni dans un mouchoir de poche : la jungle, la plage, les singes, les oiseaux, et les paresseux qui dorment au-dessus des sentiers. Le parc s’étend sur à peine 2 000 hectares, mais sa diversité est tout simplement incroyable. Les sentiers vous emmènent entre mangroves et forêt tropicale avant de déboucher sur des criques au sable blanc et à l’eau turquoise.

Que faire dans le parc national de Manuel Antonio ?

Se balader et se baigner dans l’océan

C’est l’un des rares endroits du pays où l’on peut marcher sous les arbres le matin, puis piquer une tête dans l’océan juste après. Les plages d’Espadilla Sur et de Manuel Antonio sont superbes, souvent fréquentées par des capucins, des iguanes et parfois même des ratons laveurs que l’on n’attendait pas là… Comme dans les autres parcs qu’on vient d’évoquer, on vous recommande de prendre des guides locaux : ils connaissent les moindres bruits de la forêt et repèrent en deux secondes un animal qu’on aurait pu rater à un mètre.

Observer le coucher de soleil depuis la plage

Autour du parc, on trouve des hôtels perchés dans la colline, des petits restaurants de fruits de mer, et des points de vue superbes sur le Pacifique. En fin de journée, le coucher de soleil depuis la plage principale reste un moment fort. C’est vraiment la plus belle des façon de finir ce voyage au Costa Rica.

Nos conseils pour visiter le parc national de Manuel Antonio

Combien de jours : 2 nuit sont parfaites pour profiter du parc et des plages, mais on peut facilement rester plus longtemps psi on veut se reposer et profiter de la mer et du surf.

Quand partir : de décembre à avril pour un climat plus sec et une mer calme ; entre mai et novembre, la végétation est plus dense et la fréquentation baisse.

À savoir : Manuel Antonio attire beaucoup de monde : pour éviter la foule, mieux vaut arriver dès l’ouverture du parc (7 h) et réserver ses billets en ligne.

Si vous aussi, vous rêvez de voir de près ces animaux incroyables, partez vivre l’aventure au Costa Rica. Et pour bien préparer votre voyage, rendez-vous sur OOVATU, ou parlez-en à nos conseillers au 01 83 77 70 07.

Votre voyage au Costa Rica