Un premier voyage aux Maldives

Pour son premier voyage aux Maldives, Aurore a posé ses valises sur l’île-hôtel JA Manafaru dans l’atoll Haa Alifu. Conquise par la beauté de ces paysages inédits, elle nous livre son ressenti. 

Quelle idée te faisais-tu des Maldives avant ton départ ?

J’étais loin d’être réticente à l’idée d’aller aux Maldives, cependant il est vrai qu’on en entend beaucoup parler ces dernières années et pas toujours de manière positive. Avant de partir je n’étais persuadée que d’une chose : j’allais en prendre plein les yeux.

Et ce fut le cas ?

Oh que oui ! Le cadre est tout simplement époustouflant. C’est très difficile de décrire les Maldives parce que j’ai l’impression qu’aucun mot n’est assez fort. Ce sont des paysages que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Je n’avais jamais vu une eau aussi transparente ni foulé un sable aussi fin. Incroyable !
Depuis l’hydravion que l’on a emprunté à l’aéroport de Malé pour rejoindre une île de l’atoll Haa Alifu, la vue m’a complètement subjuguée. Vus du ciel, ces îlots, ces bancs de sable et cette végétation, baignés par un lagon turquoise encerclé d’eaux profondes semblent irréels. À la différence des autres îles que j’ai pu visiter auparavant, ici l’étendue du lagon est impressionnante. On a le sentiment d’être perdu dans l’océan et c’est aussi cela qui en fait une destination de rêve.

Comment s’est déroulé ton séjour à l’hôtel ?

Le personnel est d’une gentillesse sans nom et beaucoup d’entre eux parlent français. On ne peut pas rêver mieux. J’ai été accueillie avec un cocktail et accompagnée jusqu’à ma villa sur pilotis au-dessus de l’eau. C’était sublime. J’avais ma propre petite piscine privée, un escalier pour me baigner dans le lagon sans devoir passer par la plage et une partie du sol en fond de verre à l’intérieur. Quand j’ai passé un appel vidéo à ma famille, ils ont été particulièrement surpris de voir une raie et des petits poissons traverser le salon ! J’ai trouvé ça très amusant.

Les enfants sont-ils les bienvenus au JA Manafaru ?

Absolument ! Le Kids Club de l’hôtel est très bien, il est équipé d’une pataugeoire et propose de nombreuses activités ludiques. L’hôtel a aussi un club pour adolescents, avec une grande salle de jeux, toutes les consoles auxquelles on peut penser, un écran de cinéma et même un simulateur d’avion !

Comment as-tu trouvé la cuisine sur l’île ?

Les restaurants sont tous très bons et mêlent énormément d’influences internationales mais j’ai surtout adoré manger maldivien. Au cours d’une soirée spéciale célébrant l’archipel, l’hôtel a organisé un buffet où l’on retrouvait des saveurs typiques de la région. La cuisine locale est très épicée, chose que j’affectionne particulièrement. Le mélange de piments, de lait de coco, de crevettes et d’autres produits de la mer m’a beaucoup fait penser à la cuisine balinaise. C’était excellent. Ils font aussi de succulentes galettes à la noix de coco râpée.

As-tu emporté des recettes dans ta valise ?

Oui ! J’ai participé à un cours de cuisine au restaurant Kakuni en bord de plage. Le chef nous expliquait ce qu’il fallait que l’on fasse et à tour de rôles, nous avons pris sa place pour mettre notre main à la pâte.

Résultat : une délicieuse soupe à base de noix de coco, de thon et de « Drum Stick », un légume dont j’ignorais l’existence. C’est étonnant parce qu’il ressemble à une asperge mais a une texture qui se rapproche plus de la courgette…

L’archipel est réputé pour abriter les plus beaux sites de plongée et de snorkeling au monde. Peux-tu nous le confirmer ?

Je n’ai pas eu l’occasion de faire de la plongée, cependant j’ai fait du snorkeling deux fois au cours de  mon voyage et c’était top ! Je suis allée au centre nautique de l’établissement pour demander conseils et la responsable m’a dit que c’était difficile de désigner le meilleur spot pour nager parmi les poissons, parce qu’en fait, il y en a absolument partout ! Elle m’a tout de même soufflé d’aller au bout du ponton et c’est donc là que j’ai sauté dans l’eau équipée de mon masque et de mon tuba. À cet endroit, l’océan est très proche du lagon et la faune sous-marine est très riche. Les poissons sont de toutes les couleurs et de toutes les tailles.

Le lendemain matin, j’y suis retourné et j’en ai aperçu encore plus car c’est à cette heure là qu’ils sortent manger. C’est une drôle de sensation que de se baigner entourée d’un banc de poissons.

Lorsque je les ai nourris, j’ai aussi pu apercevoir deux petites raies et deux superbes tortues de mer. Tout ça au pied de l’établissement.

Une activité qui t’a particulièrement marquée ?

J’ai eu la chance de vivre un moment magique lors d’une croisière au coucher de soleil pour aller voir les dauphins. C’était incroyable parce qu’après vingt minutes, soudainement des dizaines de dauphins ont surgit de l’eau et ont commencé à s’amuser avec le bateau. Ils lui tournaient autour, sautaient hors de l’océan… Ils sont très rapides et joueurs ! Le reflet du soleil sur l’eau était impressionnant. On aurait dit qu’elle était recouverte d’une pellicule qui la faisait briller comme des diamants.

Le cadre est idyllique, qu’en est-il de l’ambiance ?

L’atmosphère est tellement paisible. Le personnel de l’établissement nous a confié que l’hôtel était complet et pourtant on passait des heures sans croiser qui que ce soit. C’est cela le privilège d’avoir une île entière rien qu’à soi. Le fait que l’environnement soit aussi préservé contribue évidemment à cette quiétude.

Si tu devais résumer ton séjour en quelques mots ?

C’était une expérience géniale du début à la fin. Je ne suis partie que quelques jours et pourtant j’ai l’impression d’y être restée des semaines, tant ce voyage m’a ressourcé. Si je pouvais retourner dès ce soir aux Maldives, je le ferai sans hésiter.

Les trésors de l’île de Félicité

Célem, conseillère chez OOVATU s’est envolée vers les Seychelles pour découvrir une toute petite île préservée, du nom de Félicité. Elle nous livre, en trois points, ses impressions sur cet endroit paradisiaque, à la beauté typiquement seychelloise.

Une nature sauvage

Autrefois, Félicité était une île déserte et sauvage, connue uniquement des amoureux de randonnée. Ils venaient y passer des moments paisibles dans un environnement exceptionnel où la roche granitique se mêle à une abondante végétation, offrant le sentiment d’être seul au monde.

L’omniprésence de ces immenses blocs de granit aux quatre coins de l’île est fascinante. C’est une véritable illustration des panoramas propres à l’archipel. Impossible de s’y tromper. Accompagné d’un ranger, j’ai déambulé au milieu des palmiers et d’une large variété de plantes endémiques dans une forêt parfois si dense qu’elle nous empêchait d’avancer. La vanille qui poussait de toute part était absolument enchanteresse, bien qu’elle ne dégage pas encore d’arômes. Certains paysages de Félicité rappellent la superbe vallée de mai de Praslin, inscrite au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO, avec ses cocos de mer mâles et femelles.

J’ai également eu la chance d’assister à un coucher de soleil digne de tableaux de maître. Depuis un rocher culminant à 213 m d’altitude que l’on peut rejoindre grâce à un petit chemin balisé construit à même la roche,  j’ai vu le ciel se peindre progressivement dans différents tons d’orange et de rose avant de s’engouffrer dans l’océan.

Une situation idéale pour visiter les autres îles

Au départ de Félicité, il est possible de rejoindre La Digue en seulement dix minutes de bateau. C’est un vrai privilège car on peut visiter ses collines couvertes de cocotiers, ses petits villages typiquement créoles et ses plages de sable blanc, tout en séjournant dans une île privée et intimiste.

J’ai trouvé la baignade sur la plage d’Anse Peniche très agréable, le sable est très fin et l’eau cristalline est magnifique. Un vrai décor de carte postale. Sur la sublime Grand Anse j’ai été un petit peu gênée par les coraux qui piquent les pieds, ce qui n’enlève rien à la beauté du paysage. Pour profiter pleinement de l’océan Indien, le mieux c’est encore de partir comme je l’ai fais à l’aventure avec son canoë et explorer Coco Island. Ce petit îlot situé à une quinzaine de minutes de pagaie depuis Félicité est classé réserve marine depuis 1996, ce qui en fait un superbe spot pour le snorkeling. Je n’ai pas eu l’occasion d’y aller, mais les amateurs de plongée pourront également faire une virée jusqu’à Marianne, une île mondialement réputée pour la pratique de ce sport !

Un véritable hôtel de luxe

Le Six Senses Zil Pasyon, seul hôtel à avoir investi l’île, est une véritable réussite. En mon sens, c’est tout à fait le genre d’établissement qu’il manquait aux Seychelles. Écrins d’élégance en parfaite harmonie avec la nature, ses villas individuelles sont somptueuses. Nichées dans une végétation dense, entourées de roche granitique, elles permettent de vivre une « robinsonnade de luxe » dans un environnement préservé, d’une rare beauté. C’est une expérience assez rare aux Seychelles, devenues très fréquentées.

Après une journée à flâner sur le sable, à me reposer dans la petite piscine privée de ma villa, ou à explorer les recoins de l’île, c’était un pur bonheur de rejoindre le spa Six Senses. Ses cabines lovées entre la roche granitique, les palmiers et le bleu de l’océan, offrent des moments de quiétude inégalables. Seul le son des vagues caressant le littoral pourrait perturber l’instant…

Constance Lémuria Seychelles, l’institution

Inauguré en 1999, le Constance Lémuria Seychelles, l’un des plus beaux hôtels de l’archipel, a récemment fait peau neuve. De retour de son troisième séjour dans l’établissement, Sandrine, conseillère spécialiste Seychelles, vous livre ses impressions sur les nouveautés de ce resort de luxe, membre des Leading Hotels of the World.

Séjour au Constance Lémuria Seychelles : « l’effet Waouh ! »

Quelles ont été tes premières impressions en arrivant à l’hôtel ?

Il faut savoir qu’à l’arrivée on n’accède pas directement au coeur de l’hôtel. Les clients sont accueillis dans un lobby situé à proximité où ils remplissent toutes les formalités classiques (papiers, bagages…). Ensuite, on monte à bord d’une club-car en direction de la réception en passant par une forêt tropicale. En arrivant, on constate que les portes sont fermées. Des portiers frappent alors sur un gong. Les portes s’ouvrent. Et là, c’est l’effet Waouh ! On découvre une sublime mosaïque de couleurs : le turquoise de la piscine, la verdure des palmiers, le blanc du sable de la plage et le camaïeu de la mer. C’est le point de départ de tout séjour au Constance Lémuria Seychelles.

As-tu ressenti un vrai changement par rapport à tes précédents séjours dans l’hôtel ?

Oui, on sent incontestablement de la modernité. Avant on avait cette atmosphère un peu étouffante due à l’utilisation de bois sombre. Là tout a été repeint en blanc et des fresques ont été rajoutées aux plafonds. Un grand bureau rouge trône désormais au niveau de la réception. C’est plus lumineux, plus jeune, plus frais. Même si le design n’a pas subi de gros changements, on perçoit quand même le côté plus actuel, plus vivant.

Tu as séjourné dans une Junior Suite, qu’en as-tu pensé ?

C’est beaucoup plus lumineux. Tout a été repeint et une touche de couleurs a été apportée avec des dessus de lit et des oreillers turquoise, des rideaux en dégradé de bleu, du plus foncé en bas au plus clair en haut. Les salles de bain ont été rafraîchies dans des tons plus clairs, avec notamment le rajout de linteaux blancs. Le mobilier de la terrasse a également été rénové. On y trouve désormais un daybed confortable avec une petite table ainsi qu’un fauteuil à bascule très chouette. Globalement l’esprit reste le même mais c’est nettement plus clair.
Les Senior Suites ont aussi été rénovées dans le même style que les Juniors Suites, avec un grand daybed circulaire sur la terrasse.

Qu’en est-il des restaurants de l’hôtel ?

Sur les quatre restaurants de l’établissement, deux ont été rénovés. Il n’y a pas eu de gros travaux mais surtout un effort au niveau des ambiances. L’ancien restaurant Seahorse s’appelle désormais le Nest, en référence aux nombreux nids d’oiseaux qui étaient présents sur le site. De forme circulaire et totalement ouvert sur l’extérieur, il est entièrement construit avec des éléments naturels tels que la noix de coco et offre une superbe vue la mer.

L’ancien restaurant du golf, qui avait un côté oppressant avec ses gros fauteuils, a lui aussi eu droit à un lifting. Il s’appelle maintenant le Diva et se distingue par l’omniprésence du violet. Toute la décoration s’articule autour du thème de l’univers marin, avec notamment des luminaires en forme d’oursins géants suspendus au plafond et des vitres donnant l’effet de corail au niveau du bar. Des decks extérieurs ont aussi été rajoutés, conférant à l’ensemble un aspect plus aéré. Résultat : un restaurant plus contemporain avec un design soigné.

Côté activités, des nouveautés à signaler ?

Pas vraiment. Les activités nautiques motorisées n’étant pas tolérées sur l’île de Praslin, on reste donc sur du classique : kayak, paddle, snorkeling, sorties en mer, excursions vers les îles de Félicité, de Curieuse ou encore dans la vallée de Maï. En revanche, l’établissement mise davantage sur l’expérience client, à l’image du déjeuner pique-nique sur la plage d’Anse Georgette que j’ai eu la chance de tester.

L’écologie au cœur des préoccupations du Constance Lémuria

Le Constance Lémuria applique t’il toujours une réelle politique écologique ?

Oui, plus que jamais.  Il y a une réelle volonté de sensibiliser les voyageurs et le personnel sur l’importance de la protection de la nature. Des « passeports » détaillant l’écosystème des Seychelles et le mode de fonctionnement écologique de l’hôtel seront dorénavant remis aux clients. Une sorte de guide des bonnes pratiques à appliquer dans le but de préserver l’environnement exceptionnel du resort. L’établissement a d’ailleurs pour projet de planter beaucoup de fleurs et de créer un potager pour y cultiver de la vanille, des fruits, des légumes et différentes variétés d’épices.

Les tortues viennent toujours pondre leurs œufs sur la plage ?

C’est toujours le cas, pour le plus grand bonheur des clients ! L’hôtel dispose d’ailleurs d’un Turtle Manager qui s’occupe de vérifier les nouvelles pontes. Quand un nid est en danger, il récupère les œufs pour les protéger puis relâche les petites tortues en mer après éclosion. Un spectacle exceptionnel auquel j’ai eu la chance d’assister.

A quels types de voyageurs s’adresse l’hôtel ?

C’est un hôtel qui peut convenir à tous les voyageurs en quête de dépaysement dans un cadre paradisiaque. Certes, l’établissement abrite le seul parcours de golf des Seychelles donc il y aura beaucoup de golfeurs. Mais c’est aussi une adresse ouverte aux familles, avec notamment un Kids Club, ainsi qu’aux amoureux partant en voyage de noces. Le resort a pour objectif de dynamiser davantage sa clientèle et cette rénovation peut attirer des profils plus jeunes.

Si tu avais un conseil à donner aux futurs clients de l’établissement ?

Je recommande vivement le déjeuner pique-nique sur Anse Georgette, l’une des plus belles plages des Seychelles. C’est une expérience qu’il faut réserver à l’avance. Les clients sont installés sous une tente en feuilles de palmiers. Un employé s’occupe du service et apporte un panier bien garni avec, au choix, de la viande ou du poisson. On peut aussi en profiter pour se baigner dans les eaux turquoise de cette magnifique plage. Un pur moment de bonheur…

Confiez l’organisation de votre voyage de luxe dans les plus beaux hôtels des Seychelles aux conseillers OOVATU spécialistes de l’Océan Indien.

Plongée aux Maldives : explorez les merveilles sous-marines

Les fonds marins des Maldives marient la richesse de la faune à la beauté des récifs coralliens. Ce petit paradis sous l’eau rassemble une diversité et une quantité inégalée d’espèces marines : requins baleine, raies manta, tortues, dauphins, poissons clowns, napoléons ou barracudas. Les 26 « colliers d’îles » des Maldives abritent des spots de plongée parmi les plus beaux au monde. Voici notre carnet de plongée.

Plonger dans les eaux des Maldives

Où observer les raies manta ?

Emblème des Maldives, les raies manta figurent parmi les espèces les plus célèbres des fonds marins. Pour l’observer, il suffit de suivre les mouvements de ce poisson migrateur friand de plancton, son unique met. Du mois de janvier au mois d’avril, portées par le courant général est-ouest qui traverse l’archipel, les raies manta se rencontrent facilement dans l’atoll d’Ari. De mai à décembre, vous les retrouverez plutôt vers Malé Nord, Malé Sud et Vaavu.

Requin-marteau et requin-baleine

Ils règnent en maîtres dans l’océan Indien, aller à leur rencontre c’est avant tout vivre un moment magique et intense à nager près de ces mastodontes marins. Le requin-marteau peut être aperçu au cours d’une plongée aux aurores dans l’atoll de Rasdhu, voguant en banc de plusieurs centaines d’individus de 2,50 à 3 mètres de long. Le requin-baleine quant à lui peut atteindre une douzaine de mètres. Ce gentil géant, totalement inoffensif pour l’homme est visible le plus souvent près de la surface de l’eau à engloutir du plancton.

Pour observer les requins, l’atoll d’Ari et l’atoll de Baa sont des sites à privilégier. Réputé mondialement de par sa population de requins gris très familiers, Ari attire des plongeurs du monde entier. Le sud-ouest de l’atoll d’Ari est réputé pour les requins-baleines et les raies manta, tout comme l’atoll de Baa, entre mai et novembre.

Certains hôtels, comme le LUX* South Ari Atoll Maldives proposent des sorties découvertes avec les requins baleines et organisent des festivals de plongée sous-marine.

Épaves et gros requins

Pour les plongeurs qui ont un peu plus de bouteille, l’atoll de Lhaviyani regroupe des spots tranquilles pour observer la présence de « gros » : requins gris, requins à pointe blanche, raies-aigles. Autre attraction de l’atoll : deux épaves gisent dans les fonds marins, côte à côte, un instant photo à ne pas manquer ne serait-ce que pour immortaliser la faune qui les recouvrent.