Partie à l’île Maurice pour le travail, Flora — responsable communication chez OOVATU — a prolongé l’aventure en famille. Hôtels, rituels, nature, rencontres et magie des petites attentions : elle partage une expérience personnelle et touchante de son aventure mauricienne, entre moments de pause et vrais coups de cœur.
Flora, tu es tout juste rentrée de Maurice. C’était ta première fois sur l’île ?
Oui, et c’était aussi une première fois pour moi depuis longtemps : cela faisait des années que je n’avais pas voyagé aussi loin. Je connaissais assez peu Maurice avant de travailler chez OOVATU. Mais en découvrant les contenus, en échangeant avec nos équipes, j’ai commencé à m’y intéresser autrement. Ce qui m’a vraiment donné envie d’y aller, c’est le mélange des cultures. Cette richesse-là, je l’ai trouvée extrêmement belle, très touchante même. On sent une grande tolérance, un respect mutuel, une cohabitation paisible entre les différentes communautés, et ça se reflète dans les petits gestes du quotidien. Il y a quelque chose de très doux dans l’air à Maurice.


Vous êtes restés combien de temps sur place ?
J’ai d’abord rejoint l’équipe Nautil pendant quelques jours, pour travailler sur place. Mon compagnon et notre fils m’ont ensuite rejointe, et nous sommes rentrés début juin. Donc un peu plus de deux semaines tous les trois, c’était parfait comme durée. On a vraiment eu le temps de s’installer, de profiter de l’île à notre rythme.
Vous avez fait un autotour. La conduite à gauche, les trajets… pas trop compliqué avec un enfant ?
Honnêtement, c’était assez fluide. On s’est perdus une ou deux fois, mais ça fait partie de l’aventure ! Et ça nous ressemble. Avant d’avoir un enfant, on voyageait beaucoup comme ça. Donc au fond, c’était presque rassurant de retrouver cette dynamique.
Et votre itinéraire ? Vous avez commencé dans le sud ?
Oui, on a voulu bouger un peu. On a commencé dans le sud, au Tamassa Bel Ombre, pendant cinq nuits. Il y a une vraie attention portée aux rituels, aux petits gestes symboliques qui parlent aux enfants comme aux adultes. Quand on arrive, on peut faire un vœu dans un arbre, sonner un gong… Et puis il y a ce « Sunset Ritual », un moment sur la plage au coucher du soleil, avec un apéritif et un feu symbolique. On y brûle un papier sur lequel on a écrit ses chagrins. Et dans ce cadre-là, face à l’océan, c’est très puissant.


Ce moment a l’air d’avoir été fort. Tu parlais aussi de l’accueil, notamment pour les familles ?
C’est quelque chose qui nous a vraiment marqués. À Maurice, les enfants sont accueillis avec une tendresse naturelle, c’est vraiment une destination idéale pour un séjour en famille. Mon fils a été choyé partout où il est passé. Il recevait des attentions, des sourires, des petits gestes simples mais qui rendent le voyage apaisé pour les parents. C’est une destination très rassurante quand on voyage avec un enfant. Il y a peu de profondeur dans la mer, les gens sont prévenants, et il y a une vraie culture de l’hospitalité.
Après le sud, vous êtes allés où ?
On a passé une nuit magique au Shangri-La Le Touessrok, à l’est de l’île. C’était un rêve éveillé. La suite était splendide, le service d’une gentillesse incroyable, l’accueil avec du champagne, les cadeaux pour les enfants… On a dîné au Coco Beach, un superbe restaurant, puis le lendemain on a été invités à passer du temps sur l’îlot Mangénie. C’est un petit bijou accessible en bateau, à peine dix minutes de navigation. On avait l’impression d’être seuls au monde. Des transats sur la plage, la mer turquoise… Je ne voulais plus repartir.


Vous avez aussi fait un peu de découverte plus culturelle ?
Oui, sur la route, on a fait un arrêt au Grand Bassin, un lac sacré dans un ancien cratère de volcan. Il n’y avait presque personne ce jour-là, donc c’était très intime. Des singes sont sortis des bois pour manger les offrandes, des prêtres faisaient des bénédictions… Mon fils a reçu un bracelet, il en parle encore. Il disait à tout le monde : « Moi j’ai eu de la magie ! ». Ça a aussi beaucoup touché les Mauriciens qu’on ne se contente pas des hôtels. Il y a une vraie fierté à partager leur culture.
On est aussi passés par le Jardin de Pamplemousses, que j’ai trouvé vraiment chouette — très calme, facile à faire avec un enfant, et puis les nénuphars, c’est toujours un petit effet “waouh”. Juste à côté, on a fait L’Aventure du Sucre, et franchement, super surprise. C’est à la fois ludique et instructif. Ils donnent même un petit livret adapté à l’âge de l’enfant, donc mon fils a tout suivi comme un grand. Et à la fin, il y a une dégustation de rhums. C’est vraiment une visite qu’on recommande.


Vous êtes passés par la côte nord aussi ?
Oui, on a ensuite passé quatre nuits au Coin de Mire Attitude, puis cinq au Zilwa Attitude. Le Coin de Mire est un petit hôtel authentique, sans plage privée mais en face de Bain Bœuf, avec une ambiance très locale. Il faut traverser une grande route, donc ce n’est pas l’idéal avec un tout-petit, mais on a aimé l’accueil, le spa POZ, où j’ai fait un soin “Grand Mama” de 90 minutes absolument exceptionnel.
Et Zilwa ?
C’était mon gros coup de cœur. Le Kids Club est un des meilleurs de Maurice, avec un bateau de pirate grandeur nature. Mon fils y a passé des heures. Il y a aussi une chasse au trésor sur un îlot, des bracelets à collectionner, des animateurs adorables. Et puis, un soir, on a assisté à une animation assez originale : un atelier d’astronomie avec un télescope. Un passionné vient deux fois par mois, il nous montre Mars, Alpha du Centaure… Mon fils est fasciné par les étoiles, il veut construire des fusées plus tard. Il était transporté, et moi aussi ! C’est le genre de détail qui transforme un séjour.


Des regrets, des choses que tu aurais aimé faire ?
Oh oui. J’aurais adoré aller à Chamarel, notamment pour visiter la rhumerie. Mon compagnon est passionné de rhum, mais nous avons manqué de temps. Et puis, il y a Rodrigues, cette petite île fascinante, plus sauvage, plus isolée, avec cette authenticité que j’adore. Ce sera pour une prochaine fois. Maurice donne envie de revenir…