Où partir en automne ? 5 destinations à découvrir

Quand l’automne s’installe, on pense aux journées qui raccourcissent et aux pare-brises à gratter… Pendant ce temps, ailleurs, on profite de volcans, de lagons turquoise et de fêtes hautes en couleur. Octobre et novembre sont des mois parfaits pour voyager : pas encore la haute saison, mais déjà les bonnes conditions. Du Vietnam à la Tanzanie, de l’Indonésie à La Réunion en passant par le Mexique, voici notre sélection de 5 destinations pour s’évader, histoire de prolonger encore un peu les beaux jours…

Indonésie : Java & Lombok

Java, c’est l’Indonésie qui en met plein la vue. On débarque souvent à Yogyakarta, capitale culturelle de l’île. Borobudur, construit au IXe siècle, reste le plus grand temple bouddhiste du monde, avec ses terrasses et ses centaines de Bouddhas qui font face à la jungle. Entre deux visites, on se perd dans les marchés couverts où ça fume de sate grillé, on goûte au gudeg, ce plat de jacquier mijoté des heures jusqu’à devenir caramélisé, et on s’arrête dans un café artsy installé dans une vieille maison coloniale.

Et puis viennent les volcans. Le Bromo, avec ses 2329 mètres, s’atteint de nuit, à pied ou en jeep, pour voir le soleil illuminer son cône… Plus à l’est, l’Ijen se grimpe frontale vissée sur la tête, avec l’odeur de soufre omniprésente. Là-haut, on croise les porteurs qui descendent pieds nus, un panier de 70 ou 80 kilos sur l’épaule. Au fond du cratère, les flammes bleues dansent vraiment, un phénomène unique au monde qui paraît presque truqué.

Vous lirez souvent que Lombok est la petit sœur de Bali, mais l’île a bien son propre caractère. Au nord, le Rinjani culmine à 3 726 mètres. L’ascension complète prend trois jours, mais depuis Senaru, on accède déjà aux cascades de Tiu Kelep et Sendang Gile, qui dévalent les pentes au milieu de la forêt… Au sud, entre Kuta et Tanjung Aan, de longues plages sont bordées de quelques warungs en bois où l’on s’assoit manger du poisson grillé à la minute. Selong Belanak est idéale pour les apprentis surfeurs, tandis que Mawun garde une atmosphère plus sauvage. À l’intérieur, les villages sasak conservent leurs maisons en bambou et aux toits de chaume ; dans certains hameaux, les tisserandes travaillent encore sur des métiers en bois, une tradition qui se transmet de mère en fille… Et puis il y a les Gili, parfaits pour terminer le voyage, trois îlots accessibles en bateau : Air et Meno pour le calme, Trawangan pour la fête.

Nos conseils pour votre voyage en Indonésie

Le conseil : au Bromo comme à l’Ijen, les nuits sont très froides. Ne pas oublier d’emporter une polaire et des gants dans la valise, à côté du maillot de bain.

Fun fact : à Borobudur, les pèlerins bouddhistes tournent autour du temple dans le sens des aiguilles d’une montre avant d’atteindre le sommet. Chaque niveau symbolise une étape vers l’illumination. Sur les îles Gili, il n’y a ni voitures ni scooters. Le seul « taxi » officiel, c’est le cidomo, une petite calèche tirée par un cheval.

Nos itinéraires : Immersion indonésienne, de Java à Bali & Un combiné De Bali à Lombok signé The Oberoi.

Le nord du Vietnam

Le nord du Vietnam en automne, c’est la saison parfaite : les températures tournent autour de 25 °C et la pluie a enfin laissé tranquille les rues d’Hanoï (la mousson arrose surtout le nord de mai à septembre). Hanoï reste fidèle à elle-même, avec ses scooters qui déboulent de partout, les trottoirs occupés par des petites chaises en plastique rouge où l’on s’assoit presque accroupi pour boire un thé glacé. Autour du lac Hoan Kiem, les anciens font leur tai-chi à l’aube, les joueurs de dames s’installent directement sur le trottoir, et des vendeuses posent leurs baguettes d’encens à l’entrée des temples. Dans l’assiette, c’est la saison du bánh cốm, ce gâteau de riz gluant vert qu’on offre aux mariages, à déguster avec un café à l’œuf, une belle surprise (bien meilleure que ce que son nom peut laisser croire) servi un peu partout.

Plutôt que Sapa, désormais saturée d’hôtels et de néons façon « Las Vegas des montagnes », mieux vaut viser Mai Chau. À 4h de route d’Hanoï, la vallée est magnifique, avec ses rizières au pied de collines calcaires. On dort dans des maisons sur pilotis à Ban Lac ou Pom Coong et les repas se partagent autour d’un riz gluant cuit dans du bambou (délicieux !). Les journées s’écoulent doucement, entre balades à vélo, visites des villages et randonnées dans les collines. Moins spectaculaire que Sapa côté relief, mais infiniment plus serein, et bien plus authentique (on évite ainsi les hordes de vendeuses qui vous suivent avec leur marchandise dès la sortie de l’hôtel…).

Et puis, il y a la mer. La baie d’Ha Long reste célèbre, mais ses voisines Lan Ha et Bai Tu Long offrent le même décor de pitons calcaires et villages flottants, avec bien moins de monde. Passer une nuit sur une jonque, se réveiller au milieu des pains de sucre, un café à la main… ça reste l’un des souvenirs les plus forts du nord du Vietnam.

Nos conseils pratiques pour le nord du Vietnam

Conseil : Télécharger Grab, le Uber local. Plus fiable et moins cher que les taxis à compteur souvent en panne ou capricieux…

Notre itinéraire pour profiter au mieux de la région : Le Nord du Vietnam,

Combien de temps prévoir ? Idéalement 8 à 10 jours pour combiner Hanoï, Mai Chau et une croisière dans la baie, sans trop courir.

Tanzanie

L’automne en Tanzanie, c’est une fenêtre à ne pas rater. La saison sèche (juin à octobre) se termine doucement, la chaleur retombe un peu, l’herbe est rase et ne cache plus grand-chose, et les points d’eau attirent toute la faune sans avoir besoin de chercher les animaux. Dans le Serengeti, les derniers groupes de gnous et de zèbres filent vers le sud, comme s’ils sentaient que la pluie n’est plus très loin. Au Ngorongoro, c’est toute la savane qui se donne rendez-vous  : éléphants, hippopotames, gazelles, lions, et flamants roses… et parfois, un rhinocéros noir qui traverse lentement la plaine. C’est une période qui coche toutes les cases du bon safari. Tarangire est également un immanquable, accessible, bien qu’il passe souvent à la trappe, coincé entre les grands noms du nord.

Depuis Arusha, il faut à peine 1h de vol pour atterrir à Zanzibar, où octobre marque un bel entre-deux, avant la grosse saison (et les orages…) de la fin d’année. À Stone Town, on se perd vite dans ses ruelles qui tournent sans logique apparente, en admirant ces grandes portes en bois, sculptées et cloutées, laissées par les marchands arabes et indiens qui faisaient affaire sur l’île. On entend les appels du muezzin et on finit toujours par tomber sur le port, où les dhows qui tanguent doucement…

Nos conseils pratiques pour la Tanzanie

Parcs : Serengeti et Ngorongoro restent des classiques, et Tarangire si vous aimez voir des éléphants (l’un des meilleurs spots d’Afrique) et des baobabs géants. Retrouvez tous nos conseils pour organiser au mieux son safari en Tanzanie.

Fun fact : selon une légende swahilie, les baobabs auraient été plantés à l’envers par les dieux, les racines vers les nuages. Au coucher du soleil, on comprend pourquoi l’histoire a survécu…

Nos itinéraires : Tanzanie, savane et sable fin. Pour une échappée insulaire : Zanzibar, sur la route des épices

Mexique

L’automne au Mexique, c’est à faire au moins une fois dans sa vie. Dans le Yucatán, on sort de la saison des pluies : l’air reste chaud, mais les averses s’espacent et les cénotes reprennent leur rôle de piscines naturelles. Ces cénotes, on en voit partout dans le Yucatán. Il y en aurait plusieurs milliers, formés dans la roche calcaire après la chute d’un astéroïde, celui qui aurait causé la disparition des dinosaures, rien que ça ! Le mot vient d’ailleurs du maya dzonot, qui signifie « puits sacré ». Certains servaient aux rituels, on y a parfois retrouvé des objets, des offrandes, ou encore des restes humains…

On explore les sites mayas de Chichén Itzá ou d’Uxmal sous un ciel plus clément, et les plages de Tulum ou d’Isla Holbox retrouvent leur calme avant l’arrivée de l’hiver et de ses foules.

Dans les villages, on prépare aussi la plus grande fête du pays : le Día de los Muertos, fin octobre. Les marchés se couvrent de fleurs de cempasúchil orange, les familles dressent des autels où trônent bougies, photos, et petites figurines… Un mélange de recueillement et de célébration, où l’on rit, l’on danse et l’on sort ses plus beaux costumes pour célébrer les défunts.

Nos conseils pratiques pour le Mexique

Saison : l’automne marque la fin des pluies dans le Yucatán. Idéal avant la haute saison hivernale.

À ne pas manquer : El Día de los Muertos, la fête la plus mythique du pays !

Fun fact : les fameux crânes en sucre (calaveras) ne sont pas là pour faire peur : ils symbolisent au contraire la joie de retrouver ses ancêtres et sont souvent décorés de couleurs vives.

Nos itinéraires :  Pour voir tous les incontournables du Yucatan : Le Meilleur du Mexique. Pour une escapade de rêve dans la Péninsule : Prestigieux Mexique. Pour un bel autotour : Le Mexique en famille

La Réunion

En octobre-novembre, La Réunion sort de l’hiver austral. Les températures montent doucement, les journées s’allongent, les sentiers sont encore praticables avant les grosses chaleurs de l’été. C’est une bonne période pour explorer les cirques : Cilaos et ses 400 virages, Salazie recouvert de vert, avec le Voile de la Mariée en plein débit après la saison des pluies.

Côté volcan, le Piton de la Fournaise peut toujours entrer en éruption : l’un des plus actifs au monde, il reste un spectacle incontournable. Sinon, on marche sur les coulées fossiles du Grand Brûlé, entre les cratères et les falaises noires, jusqu’à l’océan. Et après l’effort, on retrouve la douceur créole en faisant un tour au marché et en admirant le coucher de soleil à la plage, avec les locaux. La Réunion, c’est aussi des fonds marins magnifiques. En octobre, la visibilité est superbe, et les spots de Saint-Leu ou Saint-Gilles sont parfaits pour plonger. Tortues, raies, poissons-papillons, murènes… et baleines à bosse (octobre marque la fin de la saison mais on peut toujours en apercevoir). L’automne en métropole, c’est le printemps à La Réunion : une saison idéale pour combiner trek, volcan et lagon, sans oublier une bonne dose de rougail saucisse !

Nos conseils pour votre voyage à La Réunion

Pratique : prévoyez un vêtement chaud pour les randonnées en altitude.

À savoir : le Piton de la Fournaise reste actif : en cas d’éruption, l’accès est réglementé mais souvent ouvert aux randonneurs. À vérifier la veille avec l’office du volcan.

Fun fact : le « bouchon », petite bouchée vapeur d’inspiration chinoise, se mange… dans un sandwich baguette. Un hybride 100 % réunionnais.

Notre sélection d’itinéraires : Le Meilleur de la Réunion & La Réunion en famille

Tentés par l’une des ces destinations pour l’automne ? Rendez-vous avec nos conseillers spécialistes pour créer votre voyage sur-mesure.

Votre voyage d'automne

Retour d’expérience : une lune de miel entre Japon et Indonésie

Une lune de miel, c’est souvent la promesse de farniente, de plages et de lagon… Pas pour William. Avec sa compagne, il a préféré troquer le transat contre les temples de Kyoto, l’effervescence de Tokyo et les rizières d’Ubud. Un combiné de deux pays, d’aventures, de saveurs et de surprises pour un voyage de noces aussi unique qu’inoubliable.

Pourquoi avoir choisi de combiner le Japon et l’Indonésie pour votre voyage de noces ?

C’est deux pays qu’on voulait faire, mais pas forcément ensemble,  ni pour une lune de miel. Et puis finalement, on s’est rendu compte que ça fonctionnait très bien, que les connexions étaient simples. Ça nous permettait de faire deux choses très différentes : une première partie très riche en visites, en culture, avec le Japon ; et une seconde plus calme, plus balnéaire, avec l’Indonésie. C’était hyper complémentaire.

Quelle était la durée du voyage et comment avez-vous réparti le temps ?

On est partis 18 jours, moitié-moitié : 9 jours au Japon, 9 jours en Indonésie. Pour ce qu’on voulait faire, c’était parfait. Après, c’est vrai que 9 jours au Japon, c’est un peu court. C’était notre premier voyage là-bas, donc on s’est surtout concentré sur les incontournables. Mais si on voulait aller plus loin, il aurait fallu au moins deux semaines, sans combiner avec une autre destination.

Quel itinéraire avez-vous suivi au Japon ?

On a atterri à Osaka, où on a passé une demi-journée à l’arrivée. Puis on est directement partis pour Kyoto, où on a fait trois nuits. Depuis Kyoto, on est allés à Nara sur une journée. Ensuite, direction Tokyo pour cinq nuits, dans un hôtel à Shinjuku. Et pendant notre séjour dans la capitale, on a pris le train pour aller voir le Mont Fuji. On a fait une balade à vélo autour du lac, c’était dingue. Le Mont Fuji, c’est d’ailleurs le paysage le plus fou qu’on ait vu. On y est allés un jour un peu nuageux, mais c’était encore plus beau, presque irréel. Franchement, les paysages au Japon m’ont beaucoup plus impressionné qu’en Indonésie. J’ai trouvé que c’était hyper contemplatif : les temples, les jardins… C’est très fort visuellement, très apaisant. On avait loué des vélos autour du Mont Fuji, la balade a duré deux heures. C’est un souvenir qu’on n’oubliera jamais.

Et côté gastronomie, vous avez fait de belles découvertes ?

La nourriture au Japon, c’est un moment à part entière. On a mangé comme jamais. Il y a un dîner à Tokyo qui nous a particulièrement marqués : un chef préparait les sushis devant nous, en direct. Voir la précision, la technique, c’était fascinant. J’ai aussi redécouvert le ramen là-bas. J’en mangeais peu avant, mais là j’en ai goûté sous toutes ses formes. Et puis les onigiri ! On allait au Seven Eleven, on s’achetait ça pour grignoter dans la journée. À 1€, c’était notre petit rituel.

Quel a été votre itinéraire une fois arrivés en Indonésie ?

On a atterri à Bali, après une escale à Singapour. On a commencé par trois nuits à Ubud, puis on a enchaîné avec cinq nuits à Jimbaran, dans le sud, côté plages. Entre les deux, on a aussi fait un crochet par Java, pour gravir le Mont Ijen.

Qu’est-ce qui vous a le plus plu en Indonésie ?

Clairement, la partie Ubud. Côté rizières, nature, culture… c’était plus authentique, plus impressionnant visuellement selon nous. Et puis l’hôtel Four Seasons à Ubud… incroyable. On a été surclassés, on avait une villa avec piscine privée. C’était un moment d’euphorie. Le volcan Ijen aussi, ça a été une expérience unique. On est partis le soir, puis réveillés à 3h du matin pour l’ascension. On est arrivés pile pour le lever du soleil. Après vingt minutes, la fumée a tout envahi. C’était pile le bon timing.

Une anecdote qui vous fait encore sourire aujourd’hui ?

Le scooter à Bali… Je m’étais dit que ce serait plus simple pour se déplacer, vu les bouchons. Mais je n’en avais jamais vraiment fait. Les débuts étaient un peu chaotiques. La prise en main, entre les voitures, les scooters, c’était sport ! Et puis rentrer en scooter au Four Seasons, c’était assez cocasse. Je crois qu’ils ne sont pas trop habitués à voir leurs clients arriver comme ça..!

Quels contrastes vous ont le plus marqué entre les deux pays ?

Très peu de points communs en dehors de la chaleur. En septembre, il faisait plus de 30 degrés dans les deux pays. Mais sinon, tout est différent : la culture, la gastronomie, l’accueil. Le Japon, c’est plus réservé, moins ouvert à l’anglais. En Indonésie, les gens sont d’une gentillesse incroyable. Je crois que c’est le peuple le plus chaleureux que j’ai rencontré. Et puis le rythme n’a rien à voir : au Japon, on faisait 20 000 pas par jour, on était tout le temps en train de visiter. À Bali, on prenait le petit-déjeuner à 10h, on se baladait en scooter, on se relaxait dans des piscines privées.

Quel conseil donneriez-vous à ceux qui préparent leur lune de miel ?

De ne pas hésiter à combiner deux pays très différents, surtout si les vols sont simples. Ça fait un voyage dense, mais tellement riche. C’est une vraie économie aussi. Plutôt que deux allers-retours, on optimise. On est passés de Kyoto à Tokyo, puis à Bali, au volcan Ijen… En 18 jours, c’est fou ce qu’on a vécu.

Enfin, quelle est la première image qui vous vient quand vous repensez à ce voyage ?

L’arrivée à Ubud, sans hésiter. On était au Four Seasons, et on a été surclassés : une villa avec piscine privée rien que pour nous. Ce moment-là, en ouvrant la porte, c’était vraiment euphorique. On s’est regardés en se disant : « ok, là on vit un truc de fou ». Et puis il y a aussi ce coucher de soleil entre Bali et Java, sur le bateau, juste avant l’ascension du Mont Ijen. Le ciel s’est embrasé, c’était irréel. Et évidemment, le Mont Fuji… incroyable.

Pour organiser votre lune de miel au Japon, en Indonésie ou ailleurs, faites confiance aux spécialistes OOVATU pour créer un voyage sur mesure.

Où partir en 2025 ? Cinq destinations pour s’évader

2025 commence tout juste, l’occasion de rêver, de s’inspirer, de commencer à programmer les voyages qui rythmeront l’année. Et si l’on s’offrait la puissance des paysages namibiens, l’effervescence des cultures polynésiennes, les couleurs extraordinaires de l’océan Indien ou les panoramas volcaniques de l’Indonésie ? Explorons autrement, le coeur en éveil et les yeux grand ouverts.

Namibie : l’Afrique comme jamais auparavant

Ici, le silence a du relief. La Namibie ne ressemble à aucune autre destination : c’est une terre où l’immensité est palpable, où le safari prend une autre dimension et les roadtrips se multiplient pour le plus grand bonheur des aventuriers en quête de liberté. Dans le parc d’Etosha, les points d’eau deviennent des arènes où éléphants, zèbres et girafes se croisent, tandis que les lions, tapis dans l’ombre, patientent avant de passer à l’action. Plus au nord, le Damaraland dévoile une facette plus intime : des éléphants, rois de cette terre aride, avancent de leurs pas lourds parmi des collines ocre, qui abritent aussi de magnifiques peintures rupestres vieilles de plusieurs siècles. Après tout, nous sommes ici dans le berceau de l’Humanité. Enfin, sur la Skeleton Coast, un paysage qui semble surnaturel, où les otaries s’agitent sur des plages caressées par la puissance de l’Atlantique. Non loin de là, l’immensité des dunes rencontre l’océan et dévoile certains des panoramas les plus extraordinaires au monde. La Namibie, c’est l’aventure dans sa forme la plus brute, un pays qui réinvente ce que l’on s’imagine souvent à tord du continent africain. C’est une destination sans égale.

Quand partir ?

Nous vous conseillons de partir entre mai et octobre, pendant la saison sèche. C’est le moment où la faune se regroupe autour des points d’eau, offrant des safaris mémorables. Le ciel est dégagé, les nuits fraîches, et les dunes de Sossusvlei dévoilent leurs plus beaux contrastes. Une lumière parfaite pour les photographes et des températures idéales pour des heures d’explorations.

Polynésie : ralentir pour mieux ressentir

La Polynésie, c’est avant tout un rythme différent, un voyage où l’on réapprend à respirer, à profiter. À Rangiroa, les lagons semblent sans fin, et sous leur surface, une vie marine foisonnante : requins gris, bancs de poissons-perroquets et coraux aux couleurs éclatantes. Embarquez sur une pirogue traditionnelle pour rejoindre les plages des Tuamotu, où les cocotiers inclinés sur le sable blanc semblent tout droit sortis d’un rêve. Les marae, ces lieux sacrés qui ponctuent les îles, racontent l’histoire d’un peuple profondément connecté à la nature et aux étoiles. Dans les villages, les repas sont une invitation à partager, souvent dans les roulottes installées sur le bord des routes : poisson cru au lait de coco, uru grillé ou poulet fafa, préparés avec simplicité et authenticité. Ici, chaque coucher de soleil peint l’horizon de teintes flamboyantes, rappelant que le temps, loin de nous échapper, peut être savouré pleinement. Les contrastes de ses archipels qui en font rêver plus d’un, se découvrent lors d’un long voyage où l’on saisit les richesses multilples : des incontournables Tahiti, Bora Bora, Moorea, au charme incandescent des Marquises.

Quand partir ?

La période s’étendant de mai à octobre est idéale : c’est la saison sèche, avec des journées baignées de soleil et une chaleur douce, autour de 28°C. Les alizés de juillet-août ajoutent une brise légère parfaite pour naviguer ou explorer les lagons. Pour un moment unique, assistez au Heiva, grand festival culturel de juillet, où chants, danses et compétitions traditionnelles animent les îles. Les lagons sont au meilleur de leur transparence, et les Tuamotu offrent des conditions parfaites pour la plongée ou le snorkeling.

Seychelles : un archipel à explorer île par île

Aux Seychelles, chaque île offre un fragment d’évasion. Sur Praslin, la Vallée de Mai ressemble à une forêt d’un autre temps, où les palmiers géants protègent le légendaire coco de mer. À La Digue, on oublie les voitures : à vélo ou à pied, on parcourt des chemins bordés de flamboyants qui mènent à Anse Source d’Argent, où les blocs de granit semblent flotter dans une eau d’une limpidité extraordinaire. Curieuse abrite un sanctuaire de tortues géantes, avançant lentement entre mangroves et plages isolées. Les Seychelles ne se contentent pas d’être belles : elles sont une immersion dans une nature intacte, un équilibre parfait entre sérénité et découvertes. À savourer en couple, ou en famille.

Quand partir ?

Privilégiez les mois d’avril à juin et de septembre à novembre. Durant ces périodes, les vents sont calmes et la mer est claire, parfaite pour le snorkeling à Anse Lazio ou la plongée autour de Curieuse. Les températures tournent autour de 27-30°C, et les îles dévoilent leurs paysages luxuriants sans la foule de la haute saison.

Indonésie : terre de feu aux mille visages

En Indonésie, le plus vaste archipel au monde, chaque île est une invitation à découvrir un univers unique. À Java, le mont Bromo fume sous un ciel d’orange et de rose à l’aube. À Bali, les rizières en terrasses de Tegallalang semblent sculptées dans le vert intense des collines, tandis que les temples comme Tanah Lot dominent les vagues. Plus à l’est, Komodo fascine avec ses plages roses et ses célèbres dragons qui patrouillent sous un soleil écrasant. Enfin, Raja Ampat, joyau caché de Papouasie occidentale, plonge les amateurs de snorkeling dans des récifs coralliens parmi les plus vivants et colorés de la planète. L’Indonésie n’est pas qu’un archipel : c’est un voyage sans fin, aux mille facettes.

Quand partir ?

Durant la saison sèche, de mai à octobre. De Bali à Java, les levers de soleil sur les volcans sont magiques. Les rizières sont verdoyantes, et les plages de l’ouest offrent de magnifiques couchers de soleil. En prime : moins d’humidité et plus de confort pour randonner.

Maldives : un paradis sculpté par l’océan

Les Maldives sont un archipel de 26 atolls où l’eau dessine des mondes à part. À Hanifaru Bay, dans l’atoll de Baa, nagez au milieu des raies manta dans un spectacle aquatique hypnotique. L’atoll de Vaavu, traversé par des passes océaniques, attire dauphins et plongeurs en quête de sensations fortes. Plus au sud, Addu combine lagons magnifiques et vestiges de l’époque coloniale, offrant une facette moins connue de l’archipel. Levez l’ancre sur un dhoni traditionnel pour atteindre des îles désertes ou explorez les récifs coralliens éclatants de l’atoll d’Ari. Ici, la mer est partout, et chaque atoll a sa propre identité. Le plus indéniable, des hôtels exceptionnels offrant une escapade hors du temps à chacun des voyageurs curieux d’y poser leurs valises et de profiter simplement de chaque instant qui passe. Les Maldives sont cette destination qui nous invite non seulement à la paresse, mais nous permet d’en jouir sans une once de culpabilité.

Quand partir ? 

Entre novembre et avril, c’est la période idéale. Le soleil brille, le ciel est bleu, et la mer, calme et cristalline, est parfaite pour explorer les récifs. Hanifaru Bay, entre mai et novembre, est le lieu incontournable pour nager avec les raies manta. En décembre et janvier, le climat est au top pour des journées à se perdre entre lagons et plages désertes.

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