Quelle île choisir en Indonésie ?

Avec plus de 17 000 îles, l’Indonésie a de quoi donner le vertige. Mais si on regarde de plus près, certaines se détachent clairement du lot. Java, Bali, Lombok, Moyo, Bawah… chacune a sa personnalité, ses paysages, sa culture. Parfois paradisiaques, parfois luxuriantes, parfois volcaniques, parfois tout à la fois. Alors, quelle île choisir en Indonésie ? Tout dépend de ce que vous cherchez : temples grandioses ou plages désertes,  forêts ou cocotiers, dépaysement ou luxe… On vous aide à y voir plus clair.

Java, l’intense

C’est la plus peuplée, la plus grande, la plus intense aussi. C’est le cœur politique et culturel du pays, un concentré d’Indonésie à elle seule. Dans le brouhaha de Jakarta, les klaxons font office de réveil, les vendeurs de kopi roulent entre les files, et les gratte-ciels voisinent avec des ruelles où l’on cuisine sur le trottoir. Déroutant quand on arrive, épuisant parfois, mais fascinant. On s’y perd, on râle un peu, mais on finit par aimer cette énergie qui déborde de partout. Si on s’en échappe trop vite, on rate une part du pays avec ses marchés de nuit, ses échoppes où l’odeur du saté grillé se mêle à celle de l’essence vendue à la bouteille, une effervescence qui dit tout de cette Indonésie urbaine…

Les incontournables de Java

En train, on traverse les plaines brumeuses en direction des montagnes de l’Est. Premier arrêt autour de la douce Yogyakarta, capitale artistique et spirituelle, les artisans de batik teignent le tissu dans des cours intérieures où ça sent la cire chaude. On visite Borobudur et Prambanan en semaine, quand les cars sont (un peu) moins nombreux pour profiter au maximum de ces temples exceptionnels. Et puis, la route se tord vers les volcans : au Bromo, on avance dans la poussière grise avant l’aube, avec les chevaux et les jeunes qui vendent du café dans des thermos.

Quelques heures plus loin, sur la point Est, il y a aussi l’Ijen, qui sent le soufre avant qu’on voie la lueur bleutée du cratère, et qui mérite bien de rajouter quelques jours en plus sur l’itinéraire pour voir ce spectacle unique au monde. Puis viennent les plages et le ferry pour Bali, juste à côté. Java, ce n’est pas la carte postale tropicale, mais c’est là qu’on comprend vraiment ce qu’est l’Indonésie : contrastée, pleine de charme et d’histoire, avec des paysages qui vont d’un extrême à l’autre.

Fun fact : Le temple de Borobudur, bâti au IXe siècle, avait quasi disparu sous la jungle pendant près de mille ans. Il a été redécouvert en 1814 par un ingénieur britannique, Thomas Stamford Raffles, et il aura fallu des décennies et plusieurs campagnes de restauration pour lui rendre son cachet.

Lombok, la douce

À l’est de Bali, il suffit d’un court passage en bateau pour rejoindre Lombok. La ligne de Wallace, frontière invisible entre l’Asie et l’Australie, passe juste là. On sent la différence dès l’arrivée, autant dans les paysages que dans la culture. L’île est majoritairement musulmane, habitée surtout par le peuple Sasak, dont la langue et les coutumes diffèrent totalement de celles de leurs voisins balinais.

Que voir à Lombok ?

Dans les villages de Sade et Ende, au sud, les maisons en bambou reposent sur des sols d’argile battue, entretenus à la bouse de vache, selon une méthode transmise depuis des siècles, qui résiste au temps. Le mont Rinjani, 3726 mètres, domine toute l’île. Son sommet se cache souvent dans les nuages et son cratère abrite un lac où viennent prier les habitants. Autour, les cultures de riz, de café et de noix de cajou s’étagent vers la côte avant de céder la place aux magnifiques plages du sud, autour de Kuta Lombok, où les baies de Tanjung Aan et Selong Belanak s’ouvrent sur une superbe mer turquoise.

Le nord n’est pas en reste, plus humide, où l’on découvre les magnifiques cascades de Sendang Gile et Tiu Kelep, accessibles depuis le village de Senaru. Lombok reste plus calme que Bali, même si l’aéroport international de Praya et la route côtière ont beaucoup facilité les allers et venues. Et l’ouest, les trois Gili (Trawangan, Meno, Air), aussi célèbres que magnifiques, attirent les plongeurs venus du monde entier, tandis que l’intérieur de l’île vit toujours de l’agriculture et du tissage…

Fun fact : La “ligne de Wallace”, qui passe entre Bali et Lombok, est une frontière biologique unique : à l’ouest, la faune asiatique (singes, tigres autrefois), à l’est, celle d’origine australienne (cousins du kangourou, cacatoès).

L’île de Moyo, la discrète

Posée au nord de Sumbawa, dans l’archipel des Petites îles de la Sonde, Moyo mesure une trentaine de kilomètres de long pour une dizaine de large, autant dire qu’elle tient dans un mouchoir de poche dans l’immensité indonésienne. Accessible uniquement par bateau depuis Sumbawa Besar, elle reste largement inhabitée : à peine un millier de personnes, réparties dans quelques villages vivant de pêche et d’un peu d’agriculture. L’intérieur, recouvert de forêts sèches et de savanes, a été classé réserve naturelle dans les années 1980.

Que voir sur l’île de Moyo ?

On y trouve des cerfs de Timor, des varans, des calaos, et plusieurs espèces endémiques d’oiseaux… On marche vers des cascades magnifiques, comme celles de Mata Jitu. L’île ne compte qu’une seule adresse hôtelière d’envergure, Amanwana, un campement de tentes au bord d’un lagon, fréquenté par les tortues et les raies. Le reste est resté intact, avec des fonds marins exceptionnels parmi les plus beaux de l’archipel… Un vrai petit paradis qu’on aimerait bien garder pour soi.

Fun fact : En 1993, Lady Diana a passé quelques jours sur Moyo pour échapper à la pression médiatique. Elle s’est baignée dans les cascades de Mata Jitu, aujourd’hui surnommées localement  “les chutes de Diana”.

Bali, la mythique

On atterrit directement à Denpasar ou en ferry depuis Java. Bien plus petite, mais beaucoup plus célèbre, la jolie balinaise attire depuis longtemps les voyageurs. Ici, la majorité est hindoue, une exception en Indonésie, et ça se voit partout. Chaque jour, les habitants déposent leurs canang sari, ces petits paniers d’offrandes en feuilles de cocotier, sur les trottoirs, les autels, les motos… L’île compte plus de 20 000 temples. Les plus emblématiques, Tanah Lot et Besakih, marquent la mer et la montagne, les deux piliers du monde balinais. Ubud, au centre, reste le cœur culturel. C’est là que s’est développé, au XIXe siècle, le mouvement artistique encouragé par les rois de Gianyar. Le batik, la sculpture sur bois et la danse y sont toujours enseignés, dans la plus pure tradition.

Les incontournables de Bali

Bien sûr, l’île a changé. Le tourisme, les digital nomads, les cafés branchés, les spots instagrammables sont partout. Mais l’équilibre tient encore. Les volcans Agung et Batur dominent les rizières de Jatiluwih, classées à l’Unesco pour leur ingénieux système d’irrigation subak, symbole de ce lien ancien entre nature et spiritualité. Au sud, le contraste est plus brutal. Kuta, Seminyak, Canggu : plages, surf, boutiques, clubs… Le tourisme y est dense, bruyant, et il faut bien le dire, parfois envahissant. Mais dès qu’on s’en éloigne, Bali retrouve son vrai visage. Les pêcheurs de Sanur partent en mer à l’aube, les rues se vident pendant le Nyepi, le Nouvel An balinais, et les cérémonies des villages peuvent encore bloquer la route pendant des heures…

Fun fact : Lors du Nyepi, l’île entière s’arrête. Plus de voitures, plus de lumière, plus de bruit. Seuls les gardiens spirituels, les pecalang, patrouillent pour veiller au silence. C’est le seul endroit au monde où un aéroport international ferme volontairement pour une fête religieuse.

Bawah, la confidentielle

Et puis pour finir, tout au nord des îles Anambas, entre Bornéo et Singapour : Bawah,  six petits îlots aux allures de bout du monde, perdus dans la mer de Chine méridionale. On y arrive en hydravion depuis Batam, après une courte traversée depuis Singapour. L’atterrissage se fait directement sur le lagon, au milieu d’une eau d’un bleu transparent. Longtemps inhabité, l’ensemble n’était connu que des pêcheurs bugis qui y faisaient escale pendant la mousson.

Bawah Reserve : le seul hôtel de l’île

Aujourd’hui, c’est un petit paradis pour quelques chanceux, avec rien d’autre que la mer, la forêt et un seul hôtel, le Bawah Reserve. Le lieu a été pensé pour rester à taille humaine, avec une trentaine de villas en bois, posées sur la plage ou sur pilotis, tournées vers la mer. L’électricité vient du solaire, l’eau est filtrée sur place, et tout se déplace à pied ou en kayak. Les journées se passent entre plongées, balades d’un îlot à l’autre et pique-nique sur le sable, et nuit où l’on écoute les oiseaux et la pluie tropicale tomber sur les toits de bambou…

Fun fact : Avant l’ouverture du resort en 2017, les îlots étaient totalement inhabités. Chaque planche et chaque panneau solaire ont été transportés par bateau, sans rien toucher aux récifs ni à la forêt.

Pour profiter au mieux de l’Indonésie, le mieux est encore de combiner plusieurs îles. Et pour organiser ce voyage qui s’annonce déjà inoubliable, contactez nos conseillers OOVATU.

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Top 5 des meilleurs beach clubs à Bali

Un verre au coucher du soleil, une playlist posée ou un peu plus énergique, et la mer en toile de fond… On a testé, comparé, adoré — voici notre sélection maison des beach clubs à Bali, ceux où l’on s’attarde pour le décor, l’ambiance, ou juste le plaisir.

Savaya Beach Club – Uluwatu, Bukit

Installé sur une falaise au sud de l’île, Savaya mise sur l’effet visuel. Vaste terrasse, piscine à débordement, coins lounge bien répartis, vue dégagée sur l’océan… L’après-midi, c’est assez calme, parfait pour se poser. En fin de journée, l’ambiance monte d’un cran, en particulier le week-end, ainsi que les événements programmés. Le lieu choisit ses artistes : house, électro, avec parfois des têtes d’affiche internationales. L’endroit attire une clientèle venue autant pour le lieu que pour le son. Ce n’est pas le plus accessible de l’île, ni le plus abordable, mais pour une après-midi ou une soirée dans un cadre impressionnant, c’est un très bon choix.

Jl. Goa Lempeh, Pecatu – à 15 minutes du temple d’Uluwatu
Entrée à partir de 500 000 IDR (~30 €) en semaine, hors consommation. Tarifs plus élevés en cas d’événements spéciaux
Ouvert tous les jours de 13h jusqu’à tard dans la nuit. Soirées DJ le vendredi et le samedi
Accès en voiture ou scooter depuis Uluwatu. Prévoir un chauffeur si vous restez en soirée

À savoir : les meilleures places sont sur les hauteurs ou près de la piscine. Réservation recommandée si vous venez en groupe ou un week-end.

Sundays Beach Club – Uluwatu (Ungasan)

Ce qui fait le charme du Sundays, c’est son isolement. Une fois descendu en funiculaire, on atterrit sur une plage nichée au pied de la falaise, bien abritée, avec une eau limpide et calme — chose assez rare dans le coin. L’ambiance est plutôt décontractée, le menu varié et de bonne qualité, avec des plats légers (poke bowls, ceviches, grillades), des options végétariennes, et des bons cocktails. Il est aussi possible d’emprunter des paddles ou de faire un peu de snorkeling directement depuis la plage. Le bar, installé sous un toit de chaume, s’intègre bien au décor. En fin d’après-midi, des feux de camp sont allumés sur le sable, et certains soirs, le club propose des séances de cinéma en plein air ou même des « silent discos » (ces fameuses soirées où chacun danse avec un casque audio, musique sur les oreilles, ambiance intacte autour). C’est un bon spot pour passer une journée complète au calme, sans avoir à se battre pour une place ni supporter de musique trop forte. On vient pour se poser, bien manger, profiter de la mer.

The Ungasan Clifftop Resort, Jalan Pantai Selatan Gau, Ungasan
Entrée : 500 000 IDR (~30 €), incluant transat, serviette et crédit consommation.
Ouvert tous les jours de 10h à 21h
Funiculaire privé depuis le resort. Parking sur place

À savoir : essayez d’arriver en fin de matinée pour éviter le pic de fréquentation entre 13h et 16h. Réservation en ligne conseillée le week-end.

Atlas Beach Club – Canggu (Berawa)

Atlas, c’est le beach club version XXL. Immense piscine, multiples bars, espace restauration, coin VIP, scène centrale… C’est aussi l’un des plus fréquentés de Bali. L’ambiance peut être décontractée en journée, mais ça devient vite plus animé en fin d’après-midi, surtout quand le soleil commence à descendre. Le coucher de soleil depuis la piscine ou les grandes banquettes est d’ailleurs un bon moment à ne pas rater. Côté musique, la journée reste soft. En revanche, dès 17h–18h, les DJ prennent le relais et l’ambiance monte vite. Le public est jeune, souvent en groupe, mélange de locaux, d’expats et de voyageurs. On ne vient pas ici pour la tranquillité, mais pour l’ambiance, le cadre et la facilité d’accès. Les plats sans surprise mais efficaces : burgers, salades, pizzas, quelques options asiatiques. Le service tourne bien malgré le monde, surtout si vous êtes bien installés.

Pantai Berawa, juste en face de la plage, à 10 min à pied du Finns
Consommations à partir de 150 000 IDR (~9 €)
Ouvert tous les jours de 10h à 2h du matin
DJ set en fin de journée, ambiance plus animée le week-end

À savoir : l’entrée est libre mais les meilleurs emplacements (piscine, lits de jour, cabanas) se réservent à l’avance, souvent avec un minimum de consommation. Mieux vaut arriver en début d’après-midi pour choisir son coin tranquillement.

Cretya – Ubud (Tegallalang)

Ce n’est pas un beach club à proprement parler, puisqu’il n’y a ni plage ni mer. Mais Cretya fonctionne comme tel : piscines à débordement (à étages, elles aussi…), transats, musique d’ambiance, et service à table. La différence, c’est le décor. Ici, on surplombe les rizières en terrasse de Tegallalang, avec une vue dégagée et très photogénique. Le lieu est organisé en plusieurs niveaux avec des bassins reliés entre eux, et des coins lounge bien disposés. L’ambiance est calme le matin, un peu plus animée en journée, surtout avec des DJ sets le week-end. C’est un bon spot pour faire une pause après avoir visité les environs, ou juste pour passer l’après-midi entre baignade et déjeuner au bord de l’eau. La carte est assez classique, orientée cuisine fusion avec quelques options locales, smoothies, jus frais et cocktails.

Jl. Raya Tegallalang, à 15 min au nord du centre d’Ubud
Ouvert tous les jours de 8h à 21h
Facile d’accès en scooter ou en voiture depuis Ubud. Parking sur place

À savoir : la lumière est particulièrement belle entre 16h et 17h, quand le soleil descend sur les rizières. Pas besoin de réserver en semaine, mais ça peut être utile le week-end ou pour les groupes.

Sunset Point – Amed (Jemeluk Bay)

À Amed, pas de beach club sophistiqué ni de transats rangés au cordeau. Sunset Point, c’est une terrasse simple, en hauteur, avec une vue superbe sur la mer et le volcan Agung. On s’y installe pour boire un verre, grignoter quelques tapas, faire un plongeon dans la piscine et regarder le soleil se coucher lentement derrière la montagne. La lumière en fin de journée est vraiment belle, surtout quand le ciel se teinte d’orange et de rose au-dessus des bateaux de pêche. C’est un endroit sans prétention, — juste quelques coussins et tables basses — mais c’est le genre d’endroit qu’on garde en tête bien après le voyage, parce que c’est calme, et que la vue est exactement celle qu’on attendait.

Amed Beach Road, au-dessus de la baie de Jemeluk
Boissons à partir de 50 000 IDR (~3 €)
Ouvert tous les jours. Mieux vaut arriver entre 17h et 18h
Accès en scooter ou voiture. Route un peu raide mais facile à trouver

À savoir : Il peut faire frais après le coucher du soleil, prévoir un pull léger.

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Retour d’expérience : une lune de miel entre Japon et Indonésie

Une lune de miel, c’est souvent la promesse de farniente, de plages et de lagon… Pas pour William. Avec sa compagne, il a préféré troquer le transat contre les temples de Kyoto, l’effervescence de Tokyo et les rizières d’Ubud. Un combiné de deux pays, d’aventures, de saveurs et de surprises pour un voyage de noces aussi unique qu’inoubliable.

Pourquoi avoir choisi de combiner le Japon et l’Indonésie pour votre voyage de noces ?

C’est deux pays qu’on voulait faire, mais pas forcément ensemble,  ni pour une lune de miel. Et puis finalement, on s’est rendu compte que ça fonctionnait très bien, que les connexions étaient simples. Ça nous permettait de faire deux choses très différentes : une première partie très riche en visites, en culture, avec le Japon ; et une seconde plus calme, plus balnéaire, avec l’Indonésie. C’était hyper complémentaire.

Quelle était la durée du voyage et comment avez-vous réparti le temps ?

On est partis 18 jours, moitié-moitié : 9 jours au Japon, 9 jours en Indonésie. Pour ce qu’on voulait faire, c’était parfait. Après, c’est vrai que 9 jours au Japon, c’est un peu court. C’était notre premier voyage là-bas, donc on s’est surtout concentré sur les incontournables. Mais si on voulait aller plus loin, il aurait fallu au moins deux semaines, sans combiner avec une autre destination.

Quel itinéraire avez-vous suivi au Japon ?

On a atterri à Osaka, où on a passé une demi-journée à l’arrivée. Puis on est directement partis pour Kyoto, où on a fait trois nuits. Depuis Kyoto, on est allés à Nara sur une journée. Ensuite, direction Tokyo pour cinq nuits, dans un hôtel à Shinjuku. Et pendant notre séjour dans la capitale, on a pris le train pour aller voir le Mont Fuji. On a fait une balade à vélo autour du lac, c’était dingue. Le Mont Fuji, c’est d’ailleurs le paysage le plus fou qu’on ait vu. On y est allés un jour un peu nuageux, mais c’était encore plus beau, presque irréel. Franchement, les paysages au Japon m’ont beaucoup plus impressionné qu’en Indonésie. J’ai trouvé que c’était hyper contemplatif : les temples, les jardins… C’est très fort visuellement, très apaisant. On avait loué des vélos autour du Mont Fuji, la balade a duré deux heures. C’est un souvenir qu’on n’oubliera jamais.

Et côté gastronomie, vous avez fait de belles découvertes ?

La nourriture au Japon, c’est un moment à part entière. On a mangé comme jamais. Il y a un dîner à Tokyo qui nous a particulièrement marqués : un chef préparait les sushis devant nous, en direct. Voir la précision, la technique, c’était fascinant. J’ai aussi redécouvert le ramen là-bas. J’en mangeais peu avant, mais là j’en ai goûté sous toutes ses formes. Et puis les onigiri ! On allait au Seven Eleven, on s’achetait ça pour grignoter dans la journée. À 1€, c’était notre petit rituel.

Quel a été votre itinéraire une fois arrivés en Indonésie ?

On a atterri à Bali, après une escale à Singapour. On a commencé par trois nuits à Ubud, puis on a enchaîné avec cinq nuits à Jimbaran, dans le sud, côté plages. Entre les deux, on a aussi fait un crochet par Java, pour gravir le Mont Ijen.

Qu’est-ce qui vous a le plus plu en Indonésie ?

Clairement, la partie Ubud. Côté rizières, nature, culture… c’était plus authentique, plus impressionnant visuellement selon nous. Et puis l’hôtel Four Seasons à Ubud… incroyable. On a été surclassés, on avait une villa avec piscine privée. C’était un moment d’euphorie. Le volcan Ijen aussi, ça a été une expérience unique. On est partis le soir, puis réveillés à 3h du matin pour l’ascension. On est arrivés pile pour le lever du soleil. Après vingt minutes, la fumée a tout envahi. C’était pile le bon timing.

Une anecdote qui vous fait encore sourire aujourd’hui ?

Le scooter à Bali… Je m’étais dit que ce serait plus simple pour se déplacer, vu les bouchons. Mais je n’en avais jamais vraiment fait. Les débuts étaient un peu chaotiques. La prise en main, entre les voitures, les scooters, c’était sport ! Et puis rentrer en scooter au Four Seasons, c’était assez cocasse. Je crois qu’ils ne sont pas trop habitués à voir leurs clients arriver comme ça..!

Quels contrastes vous ont le plus marqué entre les deux pays ?

Très peu de points communs en dehors de la chaleur. En septembre, il faisait plus de 30 degrés dans les deux pays. Mais sinon, tout est différent : la culture, la gastronomie, l’accueil. Le Japon, c’est plus réservé, moins ouvert à l’anglais. En Indonésie, les gens sont d’une gentillesse incroyable. Je crois que c’est le peuple le plus chaleureux que j’ai rencontré. Et puis le rythme n’a rien à voir : au Japon, on faisait 20 000 pas par jour, on était tout le temps en train de visiter. À Bali, on prenait le petit-déjeuner à 10h, on se baladait en scooter, on se relaxait dans des piscines privées.

Quel conseil donneriez-vous à ceux qui préparent leur lune de miel ?

De ne pas hésiter à combiner deux pays très différents, surtout si les vols sont simples. Ça fait un voyage dense, mais tellement riche. C’est une vraie économie aussi. Plutôt que deux allers-retours, on optimise. On est passés de Kyoto à Tokyo, puis à Bali, au volcan Ijen… En 18 jours, c’est fou ce qu’on a vécu.

Enfin, quelle est la première image qui vous vient quand vous repensez à ce voyage ?

L’arrivée à Ubud, sans hésiter. On était au Four Seasons, et on a été surclassés : une villa avec piscine privée rien que pour nous. Ce moment-là, en ouvrant la porte, c’était vraiment euphorique. On s’est regardés en se disant : « ok, là on vit un truc de fou ». Et puis il y a aussi ce coucher de soleil entre Bali et Java, sur le bateau, juste avant l’ascension du Mont Ijen. Le ciel s’est embrasé, c’était irréel. Et évidemment, le Mont Fuji… incroyable.

Pour organiser votre lune de miel au Japon, en Indonésie ou ailleurs, faites confiance aux spécialistes OOVATU pour créer un voyage sur mesure.

POD, l’artisanat du chocolat à Bali

En plein cœur de l’Indonésie, Bali, l’île bénie des dieux est connue et reconnue pour ses milliers de temples, sa culture hindouiste unique, ses magnifiques rizières en terrasse et ses plages sublimes. Certains secrets restent néanmoins bien gardés. Au cœur de la jungle, les Balinais cultivent une friandise prisée par les chefs du monde entier : le chocolat ! 

L’excellence du chocolat à Bali

Depuis plus de 4 ans, la fabrique POD Chocolate soutient les fermiers balinais dans la culture biologique de fèves de cacao. Leur démarche est simple : encourager les petits exploitants locaux à produire du cacao de qualité, dans le respect de l’environnement. Cette démarche écoresponsable et durable contribue à la qualité et à la finesse du produit, désormais reconnue par les meilleurs chefs pâtissiers du pays.

Située à 30 minutes d’Ubud, au milieu des rizières, la POD Factory est une escale gourmande et ludique, incontournable lors d’un voyage à Bali avec vos enfants. Créé par le chef australien Toby Garritt, les succulents chocolats POD raniment de doux souvenirs d’enfance dans un cadre exotique enchanteur.

Visiter la fabrique de chocolat POD à Bali

Du cacaoyer à la dégustation, la visite de POD Chocolate Factory se déroule en trois temps :

Découverte de la plantation de cacaoyers où vous apprendrez comment les cabosses contenant les fèves de cacao sont cultivées, conservées et fermentées avant d’être utilisées pour confectionner le succulent chocolat. Après cette promenade, vous pourrez échanger avec les fermiers balinais le temps d’un café.

Visite de la chocolaterie où les secrets de fabrication du meilleur chocolat de l’île vous seront dévoilés.

Atelier confection de chocolats, suivi d’une dégustation de vos créations.

POD : le meilleur chocolat à Bali

Réputé pour sa finesse, le chocolat POD est utilisé par les grands chefs des plus beaux hôtels de l’île. Selon le créateur Toby Garritt, les relations privilégiées avec les fermiers locaux sont au cœur de ce succès grandissant. Parmi les excellents chocolats à déguster sur place, ne manquez pas l’incontournable chocolat noir 64% de cacao et l’extra noir 80 % de cacao.

Pour visiter cette fabrique de chocolat à Bali, contactez nos spécialistes. L’excursion peut être organisée lors d’un séjour à Ubud ou proposée dans un circuit en famille alliant découvertes culturelles et activités ludiques.